mercredi 15 septembre 2010

D'autres ManiganSes... 4


Sous la carapace de la Tortue Noire... il s'en passe de toutes sortes!

Une recherche axée sur l'objet versus le corps du manipulateur: qui (ou quoi) devient extension de qui (ou quoi)? Une constitution d'un vocabulaire exigeant et foutrement poétique.

Une recherche où le spectateur est convié à une monstration: Nous nous questionnons sur l'impulsion du mouvement au cours d'improvisations qui provoquent la rencontre des corps, des objets et de la matière. Nous nous appliquons, à travers des glissements de focus de corps à objet, à multiplier les images et le potentiel d’évocation de chaque objet, l’abordant tantôt comme... un partenaire de jeu, comme une extension du corps ou comme un moteur du mouvement écrivent-ils sur leur communiqué (enfin, sur Facebook, alors c'est tout comme...). Voir, donc, non pas un spectacle mais les jalons d'une nouvelle (et potentielle) écriture scénique.

Les images se construisent au gré des mouvements. Monsieur Jean-Pierre Vidal, animateur de la discussion post-présentation (que j'ai dû quitter), parlait de rébus. Des formes évocatrices. Des moments marqués d'une part par la rigueur des manipulateurs (chapeau aux Lefrançois, Moisan et Rivard) et, d'autres parts, par la puissance et/ou la magnificience et/ou la situation qui se crée sous les yeux ébahis. Des ébauches étonnantes qui donnent le goût de voir un nouveau spectacle de ce trio (et autres collaborateurs!).

Bien sûr, une telle recherche peut aussi donner lieu à des interrogations du type «Que cherchent-ils?» mais ces mêmes questionnements deviennent aussitôt riche matière à réflexion. L'interprétation du spectateur ne pouvant être prise à défaut, chacun y trouve alors son compte!

Un travail qui fait envie pour le metteur en scène que je suis. Prendre le temps de faire, d'essayer, de tenter le coup.

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