L'année en cours (2010-2011 en fait...) marque, pour le Parti Québécois, une année cruciale (les médias nous le disent assez depuis quelques jours!), celle du congrès national qui aura lieu en avril et qui servira à mettre en place la plateforme électorale du parti.
D'ici là, des congrès locaux (par circonscriptions) et régionaux se tiendront pour débattre des propositions inscrites dans la proposition principale (qui, soit dit en passant, n'est pas secrète et se retrouve ici, en lien)
D'ici là, des congrès locaux (par circonscriptions) et régionaux se tiendront pour débattre des propositions inscrites dans la proposition principale (qui, soit dit en passant, n'est pas secrète et se retrouve ici, en lien)
3.2 Le rayonnement de la culture québécoise
La culture constitue le véhicule identitaire privilégié de la nation québécoise qui permet aux Québécois de s’affirmer et de s’épanouir ainsi qu’au Québec de se faire connaître dans le monde entier. Plus que jamais, le Québec doit faire du développement culturel, sur l’ensemble de son territoire, un objectif national.
Pour atteindre cet objectif, la nation québécoise a besoin de pouvoirs et des budgets actuellement contrôlés par Ottawa et qu’une nation ne peut pas confier à une autre nation, puisqu’il en va de son identité, de l’expression artistique de sa culture et des véhicules qui la portent et la diffusent.
Un gouvernement souverainiste :
a) Se donnera une véritable politique nationale de développement culturel qui :
1. reconnaîtra le rôle de l’école et du monde de l’éducation pour la démocratisation de la culture;
2. favorisera la vitalité des arts et de la culture – de la création à la diffusion – dans toutes les régions du Québec, tout en reconnaissant le rôle spécifique de Montréal et de Québec en matière culturelle;
3. renforcera le réseau des bibliothèques publiques;
4. renforcera de toutes les manières possibles le statut des créateurs et le processus créatif;
5. stimulera la plus large participation des Québécois aux activités artistiques et culturelles;
6. appuiera les organismes et entreprises impliqués dans le développement de la culture numérique;
7. fera des arts et de la culture un vecteur majeur du rayonnement du Québec dans le monde.
Voici donc ce à quoi veut s'attarder le Parti Québécois. Je dirais «des voeux pieux» qui vont de soi... ou du moins, qui devrait l'être! D'ailleurs, je pousserais même encore plus loin en disant: «Mais bon Dieu!!! Pourquoi ne l'avez-vous pas encore fait?» et «Pourquoi ne pas seulement augmenter de façon substantielle les budgets du CALQ?»... Mais bon. Il faut garder à l'esprit que ce sont là des principes et non pas des promesses électorales... d'où l'absence de chiffres et, à mon avis, de consistance.
Des ces points, pourtant, un me bogue particulièrement... Le point 2. Et c'est la partie que j'ai souligné en rouge: «tout en reconnaissant le rôle spécifique de Montréal et de Québec en matière culturelle»! J'aimerais bien qu'on me le définisse, ce rôle spécifique... Est-ce celui qui fait que les journalistes culturels sont plus portés à couvrir les spectacles venus de l'extérieur que les pauvres créations dites régionales??? Pour ma part, j'ai l'impression qu'il pose deux catégories de «cultures», la vraie, l'urbaine... et celle des régions éloignées! Hors de la métropole et de la capitale, vieille ou non, point de salut artistique. Point de culture. Montréal et Québec, des locomotives? J'ai parfois l'impression que la locomotive se prend pour un bulldozer!
Pour atteindre cet objectif, la nation québécoise a besoin de pouvoirs et des budgets actuellement contrôlés par Ottawa et qu’une nation ne peut pas confier à une autre nation, puisqu’il en va de son identité, de l’expression artistique de sa culture et des véhicules qui la portent et la diffusent.
Un gouvernement souverainiste :
a) Se donnera une véritable politique nationale de développement culturel qui :
1. reconnaîtra le rôle de l’école et du monde de l’éducation pour la démocratisation de la culture;
2. favorisera la vitalité des arts et de la culture – de la création à la diffusion – dans toutes les régions du Québec, tout en reconnaissant le rôle spécifique de Montréal et de Québec en matière culturelle;
3. renforcera le réseau des bibliothèques publiques;
4. renforcera de toutes les manières possibles le statut des créateurs et le processus créatif;
5. stimulera la plus large participation des Québécois aux activités artistiques et culturelles;
6. appuiera les organismes et entreprises impliqués dans le développement de la culture numérique;
7. fera des arts et de la culture un vecteur majeur du rayonnement du Québec dans le monde.
Voici donc ce à quoi veut s'attarder le Parti Québécois. Je dirais «des voeux pieux» qui vont de soi... ou du moins, qui devrait l'être! D'ailleurs, je pousserais même encore plus loin en disant: «Mais bon Dieu!!! Pourquoi ne l'avez-vous pas encore fait?» et «Pourquoi ne pas seulement augmenter de façon substantielle les budgets du CALQ?»... Mais bon. Il faut garder à l'esprit que ce sont là des principes et non pas des promesses électorales... d'où l'absence de chiffres et, à mon avis, de consistance.
Des ces points, pourtant, un me bogue particulièrement... Le point 2. Et c'est la partie que j'ai souligné en rouge: «tout en reconnaissant le rôle spécifique de Montréal et de Québec en matière culturelle»! J'aimerais bien qu'on me le définisse, ce rôle spécifique... Est-ce celui qui fait que les journalistes culturels sont plus portés à couvrir les spectacles venus de l'extérieur que les pauvres créations dites régionales??? Pour ma part, j'ai l'impression qu'il pose deux catégories de «cultures», la vraie, l'urbaine... et celle des régions éloignées! Hors de la métropole et de la capitale, vieille ou non, point de salut artistique. Point de culture. Montréal et Québec, des locomotives? J'ai parfois l'impression que la locomotive se prend pour un bulldozer!
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