Voici un petit monologue que j'ai écrit d'abord dans Pour tous les mots du monde en 1997... puis repiqué dans Les pleureuses en 2001... et depuis, réutilisé dans quelques exercices avec des groupes de théâtre. C'était l'époque où j'aimais bien écrire en vers... pour la musicalité et le rythme.
J’ai passé ma vie en solo.
Pis j’vas crever seule. Comme un rat!
Comme la vermine…
C’est pas mêlant!
On dirait que plus que j’suis sage, qu’j’me raffine,
Moins j’attire de prétendants!
Oh, y a ben deux ou trois alcooliques
Qui m’prendraient ben entre deux verres de houblon…
Mais bon sang qui sont pas dynamiques
Pis bon dieu qui sentent la boisson!
Y avait pourtant le p’tit du caissier
Qui semblait donc vouloir m'faire la cour…
Pis si son intelligence avait été un plus élevée
J'filerais peut-être aujourd’hui le parfait amour!
J’suis sûre qu’on m’a jeté un sort
Pour que j’attrape juste des agrais!
Quand c’était pas l’vieux fou ou l’croque-mort,
C’était l’étranger qui parlait juste anglais!
C'est vrai qui'a eu aussi monsieur l’maire
Qui s’est tenté une couple de fois?
Jusqu’au jour où un bon soir
J’y ai dit qu’pour lui j’voterais pas!
Mais ça, c’est rien à comparer au pompiste
Qui s’parfumait d’sa maudite essence!
Au divorcé qui avait quatre fils,
Trois chats, deux chiens pis toute qu’une panse!
Au gars des poubelles
Qui m’souriait tou’es matins
Juste pour faire prendre l’air à son partiel
Qu’y était aussi jaune qu’un poussin!
Pis c’est sans compter su’ l’soudeur
Qu’y était aussi raide qu’son métal;
Pis qu’l’affreux cultivateur
Qui voulait faire de moé un cheval!
Non! J’suis toute seule!
Autour de moé, y a pas une mouche!
Pis c’est pas que j’le veuille
Si y a ni homme, ni bête, ni plante qui m’touche!!!
Pis j’vas crever seule. Comme un rat!
Comme la vermine…
C’est pas mêlant!
On dirait que plus que j’suis sage, qu’j’me raffine,
Moins j’attire de prétendants!
Oh, y a ben deux ou trois alcooliques
Qui m’prendraient ben entre deux verres de houblon…
Mais bon sang qui sont pas dynamiques
Pis bon dieu qui sentent la boisson!
Y avait pourtant le p’tit du caissier
Qui semblait donc vouloir m'faire la cour…
Pis si son intelligence avait été un plus élevée
J'filerais peut-être aujourd’hui le parfait amour!
J’suis sûre qu’on m’a jeté un sort
Pour que j’attrape juste des agrais!
Quand c’était pas l’vieux fou ou l’croque-mort,
C’était l’étranger qui parlait juste anglais!
C'est vrai qui'a eu aussi monsieur l’maire
Qui s’est tenté une couple de fois?
Jusqu’au jour où un bon soir
J’y ai dit qu’pour lui j’voterais pas!
Mais ça, c’est rien à comparer au pompiste
Qui s’parfumait d’sa maudite essence!
Au divorcé qui avait quatre fils,
Trois chats, deux chiens pis toute qu’une panse!
Au gars des poubelles
Qui m’souriait tou’es matins
Juste pour faire prendre l’air à son partiel
Qu’y était aussi jaune qu’un poussin!
Pis c’est sans compter su’ l’soudeur
Qu’y était aussi raide qu’son métal;
Pis qu’l’affreux cultivateur
Qui voulait faire de moé un cheval!
Non! J’suis toute seule!
Autour de moé, y a pas une mouche!
Pis c’est pas que j’le veuille
Si y a ni homme, ni bête, ni plante qui m’touche!!!
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