Après l'intense projet que fut cet Orphée aux enfers (expérience qui fera assurément l'objet d'un billet dans les jours à venir vue la quantité de sujets qu'elle m'offre!), une petite virée dans la Capitale Nationale était de mise. Et c'est, à chaque fois, l'occasion de rafraîchir ma bibliothèque... et du coup, mes réflexions et, éventuellement, les entrées de ce blogue.
Aujourd'hui, donc, deux nouveaux bouquins prendront place sur ma table de chevet (ou, plus réalistement, sur tout autre meuble de la maison!) en attente d'être lus.
Le premier - du bonbon! - est un recueil de courtes pièces de Courteline. Voici l'un de mes auteurs fétiches. Dans un genre qui me fascine par son côté mécanique et hyper construit, le vaudeville... enfin, le théâtre de boulevard. Tout me plaît: sa contemporanéité avec les grands mouvements artistiques (la crise du drame et ses suites tel l’avènement du metteur en scène), son contexte historique...! C'est, en quelque sorte, une époque charnière comme il y en aura peu dans toute l'histoire dramatique.
Par ailleurs, le répertoire courtelinien commence à m'être assez connu... et je me promets bien, d'ici quelques années, d'en faire un spectacle estival incisif et décapant!
Par ailleurs, le répertoire courtelinien commence à m'être assez connu... et je me promets bien, d'ici quelques années, d'en faire un spectacle estival incisif et décapant!
Le second ouvrage est d'un autre ordre. De Julie Sermon et Jean-Pierre Ryngaert, voici Théâtres du XXIe siècle: commencements. Une nouvelle analyse du théâtre tel qui se pratique aujourd’hui... comme en fait foi cette quatrième de couverture: Au tournant des deux siècles des mouvements de transformation dans les
pratiques théâtrales paraissent assez puissants pour dessiner de
nouvelles lignes de force et introduire dans les manières d’écrire, de
dire et de faire du théâtre des changements durables.
Dans ce texte à deux voix, Jean-Pierre Ryngaert analyse les principales mutations qui ont marqué les « fabriques d’écriture » et les « façons de raconter » des histoires. Julie Sermon, dans une partie intitulée « Le vivant et la technique », examine les renouvellements des formes de jeu, de narration et de représentation, liés aux dialogues que les auteurs et les praticiens de la scène instaurent avec les langages et les outils propres à leur environnement technologique.
L’approche dramaturgique et pédagogique commune propose au lecteur des entrées multiples afin de saisir et questionner les enjeux d’une réalité théâtrale qui s’est considérablement diversifiée.
Du plaisir et de la réflexion. C'est là tout le merveilleux de ce métier!
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