Je crois qu'il n'y a que quatre types de gestes/mouvements possibles pour le comédien. Par geste, j'entends, comme le définit Anne Ubersfeld dans Les termes clés de l'analyse du théâtre, le mouvement corporel produit par l'acteur d'une façon volontaire ou semi-volontaire [...] qui, par le fait même qu'il est produit au cours de la représentation, adopte une signification en relation a) avec la parole de l'acteur, b) avec les autres acteurs, c) avec l'espace de la représentation.
Pour revenir, donc, à mon sujet...
Il y a le geste/mouvement MAJEUR. Celui qui crée la pose, l'image. Qui modifie les différents rapports (à soi, à l'autre, à la scène) par son exécution.
Il y a le geste/mouvement MAJEUR. Celui qui crée la pose, l'image. Qui modifie les différents rapports (à soi, à l'autre, à la scène) par son exécution.
Il y a le geste/mouvement MINEUR. Celui qui modifie cette pose, cette image. Qui lui donne une nouvelle lecture. Un nouvel angle.
Puis il y a le geste/mouvement TRANSITOIRE. Celui qui n'a pas forme très définie mais qui sert à déplacer le corps, à le repositionner dans l'espace, à la préparer à une nouvelle action.
Enfin, il y a le geste/mouvement PARASITE. L'indésirable. Celui qui fait brouillon... comme les piétinements, les tics, etc.
Tout ça mériterait d'être un peu plus développer...
Julie Morin: Je me demandais si, au théâtre, vous en veniez à désirer contrôler tous ces niveaux. En danse, ça va de soi, un extrème contrôle est nécessaire et ne laisse place à aucun mouvement parasitaire, sauf si telle est la demande, donc encore sous un extrème contrôle, donc il n'est plus parasitaire...
RépondreSupprimerOn parle de mouvements de liaison en référence au terme transitoire.
Intéressant tout cela!