Depuis le 16 avril dernier, les répétitions vont bon train... à raison d'un ou deux blocs par jour, du lundi au vendredi: sur les onze textes à mettre en scène, sept ont maintenant une ébauche pour guider le travail à venir.
Le rythme - cet élément capital! - est le plus grand défi à relever d'une pièce à l'autre... mais aussi à l'intérieur même de chaque petite oeuvre. Axées, pour la plupart, sur la conversation, ces textes sont d'abord des partitions rythmiques. Et dans les interstices du verbe (dans l'optique d'un jeu séquentiel parole-action-parole) se déploient tout un canevas de gestes, de mouvements, de déplacements. Du coup, c'est bel et bien une machine qui est créée. Un système dynamique. Un système qui n'admet - ô horreur! - ni retard, ni précipitation.
D'où l'exigence tyrannique d'apprendre les textes en amont pour qu'en salle de répétition, le corps, les bras et les yeux (j'admets que l'esprit, lui, ne comptent pas dans cette énumération!) soient libérés de toutes entraves imposés par le livret. Exigence terrible pour qui préfère apprendre en faisant... Exigence qui, pourtant, au final, ouvre la palette de possibilités scéniques parce qu'alors, le théâtre se fait sur ses véritables motivations: les relations à l'autre, à soi, à l'espace.
À ces considérations rythmiques se joint un autre défi: celui de l'interprétation, de l'incarnation de différents personnages par le même comédien. Trouver le bon caractère, le bon corps, la bonne intonation... et refaire le même exercice selon le texte qui est en chantier.
Il n'y a pas à dire: la suite promet!
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