Toujours en pleine lecture intensive en vue de trouver un texte pour la production estivale 2017 du Théâtre 100 Masques, je suis présentement accroché aux pièces de Carlo Goldoni (que la compagnie a abordé déjà en 2004 avec La Serva Amorosa, mis en scène par Éric Chalifour)... le «Molière italien» du XVIIIième siècle (qui a aussi, dans sa vie, une période française et quelques oeuvres écrites dans cette langue).
En tous pays on se pique
De molester les talents;
Goldoni voit maint critique
Combattre ses partisans.
On ne savait à quel titre
On doit juger ses écrits;
Dans ce procès on a pris
La nature pour arbitre.
Aux critiques, aux rivaux,
La nature a dit sans feinte:
«Tout auteur a ses défauts,
Mais ce Goldoni m'a peinte.»
C'est ainsi que le présentait un contemporain: le grand Voltaire.
Voici donc des oeuvres amusantes, des intrigues bien ficelées, rythmées, construites sur différents quiproquos. Des personnages assez près de ceux bien typés de la commedia dell arte.
Pour le moment, mon choix s'arrête sur La plaisante aventure (mais je préfère - et de loin! - le titre italien Un curioso accidente): un amour caché, des mensonges pour préserver les apparences, une machine qui s'emballe et un jeu cruel de l'être et du paraître!
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