J'ai souvent, sur ce blogue, fait état de la lutte acharnée de dévots envers le théâtre. Parce que généralement, les arguments sont savoureusement manichéens: évitez le théâtre ou soyez condamnés! On peut lire toute une série de ces écrits journalistiques, lettres, mandements, ici.
C'est pourquoi je fus tout de suite attiré par cet article du Courrier du Canada de ce 30 mars 1883 où le rapporteur turinois s'est manifestement étranglé d'indignation, s'étouffant dans son encre et sa religion.
Le début, d'ailleurs, est un autre beau morceau d'éloquence qui donne du poids (!) à tout le reste de son argumentaire.
L'auteur de cette oeuvre (une poésie provocante qui fait de Satan, selon Wikipédia, le symbole de la rébellion contre la vie et le progrès écrite en 1863), Giosuè Carducci, obtiendra le prix Nobel de littérature en 1906.
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