vendredi 30 juillet 2021

Un regard en arrière sur le FIAMS 2021 (3)

ne autre petite journée à travers les propositions du FIAMS. Je ne suis pas aussi assidu que je l'aurais souhaité, mais bon.

PANEL SUR LE THÉÂTRE JEUNESSE

J'ai participé avec d'autres collègues (Marilyne Renaud, Marie-Pier Fleury, Annick Pedneault) et la dramaturge Suzanne Lebeau à un panel sur le théâtre jeunesse, webdiffusé sur les plateformes du FIAMS. Quelles sont les spécificités du théâtre jeunesse? Comment l'aborder? Quelle est la place des enfants dans la création? Telles étaient les questions de base que tous avions. Mais le temps a passé tellement vite que finalement, nous n'avons pas pu échanger tant que ça! 

Dommage, parce que les discussions entre nous en amont de la séance et qui s'est poursuivie tout de suite après dans le studio étaient franchement passionnantes! 

Le panel est encore accessible sur la page Facebook du FIAMS.

UNE BRÈVE HISTOIRE DU TEMPS

Le Théâtre du Renard, nous dit son site web, s'est donné pour mission de transmettre à son public des savoirs provenant de domaines spécialisés tels que la science, l'économie ou la philosophie. Rien de moins! 

Le spectacle présenté refera donc, en une petite heure, le fil des grandes lois de la physique, sur l'espace-temps, d'Aristote à Hubble, de la terre ronde à la relativité générale, etc. 

Il s'agit, en fait, d'une conférence menée avec beaucoup d'humour et de charme par Antonia Leney-Granger. Le sujet est complexe. Archi-complexe! Pourtant, si le tout aurait pu devenir barbant, il en résulte une représentation vive qui fait constamment surgir les rires des spectateurs devant les démonstrations à l'aide d'objets anodins (et de la façon très minimaliste de les manipuler) et par le ton utilisé pour verbaliser ces théories toutes plus abstraites les unes que les autres.

C'est fou. C'est déjanté. Comme quoi la science peut aussi être matière à divertissement!

CONTES ZEN DU POTAGER


C'est difficile de résister à cette proposition du Théâtre de la Pire Espèce, passé maître dans le théâtre d'objets.

Une succession de petites vignettes orientales (il y en aura quoi... une douzaine?) présentent, sur des codes réinterprétés du théâtre japonais, des leçons de zénitudes. Des petites morales pour accéder à la paix, la connaissance de soi. 

Armés de légumes de saison qui deviendront les différents personnages et d'une bonne dose de charisme, les deux protagonistes donneront un bon exemple du minimalisme oriental (du moins tel que le cliché occidental le présente) auquel on est en droit de s'attendre dans ce  quasi nô maraîcher! Un minimalisme de surface, je tiens à  le préciser, parce qu'il est soutenu par une virtuosité et une ingéniosité dans l'utilisation de nombreux accessoires. 

Tout est dans la simplicité. Dans la minutie du geste. Dans le maintien de conventions dans ce cérémonial théâtral. Et enfin, dans l'imagination du spectateur qui voit des univers entiers se construire à partir de presque rien. 

Jamais nos légumes n'auront eu un tel pouvoir de suggestion!

C'est un spectacle tout simplement remarquable.

Pour en voir une meilleure idée, visitez le site web de la compagnie.

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