Affiche de cette production: Constantin Monfillette
J'ai pu voir, dans le cadre du FMC 2022, Ce qui reste quand la peau se détache du corps, cette production de Sara Létourneau et Chantale Boulianne (une collaboration du Centre d'Expérimentation Musicale et du Centre Bang) qui avait déjà été présentée en août dernier.
Il s'agit d'une forte proposition qui se trouve, comme le dit le résumé donné par le C.E.M., à la croisée de la performance, de l’art sonore et de l’installation. Une forte proposition spectaculaire qui en met plein la vue, plein les oreilles, plein l'imagination. Outre Boulianne et Létourneau, il faut souligner l'apport de deux autres artistes: Guillaume Thibert (sonorisation) et André-Anne Giguère (éclairages).
Rapidement, le spectateur se place dans un état de réception où la fascination dame le pion à la curiosité. Où l'intérêt est sans cesse renouvelée par une succession d'objets hétéroclites qui se déploient gracieusement dans l'espace - physique et sonore! - tout en impliquant, à différents niveaux, une fusion avec le corps des deux performeuses.
Et c'est là une des forces majeures du projet: une captivante sensualité dans tous les sens du terme. Une sensibilité et une poésie qui dépassent ce qui aurait pu devenir qu'une suite de démonstrations techniques.
Un beau projet qui, souhaitons-le, aura une ou plusieurs suites!
Avis aux intéressés: il y aura une autre représentation, cet après-midi, 16h, au C.E.M.!
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