lundi 25 février 2008

LE RIRE DE LA MER [histoire d'une mise en scène]


Nous poursuivons donc notre aventure, au Mic Mac de Roberval.

Après quatre fins de semaines intensives, nous avons fait un débroussaillage de tout le texte - Le rire de la mer de Pierre-Michel Tremblay - et nous avons placé (de façon encore bien fragile), ébauché toutes les scènes. Le véritable travail peut maintenant commencer...

Ce week-end, nous nous sommes concentrés sur le choeur (au centre de tout ce projet!), ses actions, ses poses, ses mécanismes. Le choeur est parfois considéré (je ne me souviens plus du nom de ce théoricien...) comme étant le plus haut niveau d'action dramatique sur scène... ce pourrait être questionnable... et peut-être pas.

Ce spectacle ne sera pas un spectacle visuel... bien que l'illusion et la théâtralité seront omniprésentes. Ce spectacle ne sera pas un spectacle de technique... bien que le minimum utilisé y sera maximisé... Ce spectacle n'est pas un spectacle où l'acteur fait des prouesses... bien que chaque tableau renferme des scènes fortes... Ce spectacle doit reposer sur deux choses intimement liées: un lien fort unissant 15 personnes ensemble... et surtout, le plaisir... le plaisir du théâtre. Les tableaux qui se succèdent ne sont que prétextes à ces deux éléments.

Le plus difficile, pour le moment, c'est de conserver la concentration et le sérieux de tout le monde en scène. Pour la plupart, les scènes sont vues pour la première fois. Le potentiel comique de chacune de celles-ci devient, en quelque sorte, le pire obstacle. Mais bon...

Sinon, quoi d'autres... Mon équipe de conception (Francine Joncas à l'assistance, Christian Roberge et Vicky Tremblay aux costumes et accessoires, Gervais Arcand aux éclairages) est efficace, très présente... et les propositions fusent de toutes parts... et tout se meut à une vitesse assez surprenante... Esthétiquement, nous avons une ligne directrice... et nous tentons de la suivre... La complicité et la proximité de l'équipe nous permettant d'y aller sur le mode essais-erreurs...

En gros, nous en sommes là... À un mois et une semaine de la première... Le premier enchaînement d'hier (les deux tiers, en fait...) nous permet de croire à un spectacle d'environ 1h45... Le stress se gère encore assez bien... selon le point de vue où l'on se place! C'est toujours la même sempiternelle hisoire: voir le verre à moitié vide... ou à moitié plein!


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