La mise en scène de cette toute nouvelle production du Théâtre Mic Mac roule bien. La mécanique s'installe petit à petit... Les personnages émergent peu à peu du magma littéraire... Les boîtes (les foutues boîtes!) se dressent comme tout autant de défis lancer aux comédiens...
Nous sommes prêts à enchaîner tout le spectacle, d'un bout à l'autre, pour avoir une bonne idée de l'ensemble. Ensemble que j'aime bien, soit dit en passant!
Généralement, le plaisir est au rendez-vous et les rires n'attendent que fort peu de temps avant de fuser de toute part...
Toutefois, et c'est l'une des plus grande difficulté de ce genre de travail «en concentré» (nous n'avons, en fait, je le rappelle, que huit week-ends pour travailler ce spectacle... soit 16 jours!), nous faisons face constamment à... disons... un ennemi tenace: la pression. Je m'explique...
Présentement, oui, tout est à peaufiner... à solidifier... bref, à répéter - et, ô magie! c'est le propre du théâtre! Dans les faits, il nous reste deux fin de semaines... 4 jours... Pris dans ce sens, le constat effraie et jette un peu l'inquiétude (néfaste à la confiance nécessaire dans ce genre de projet...) et le désarroi tant chez les interprètes et les concepteurs. Je suis, moi, d'un naturel plus optimiste (je n'en suis pas à mon premier paradoxe!). Remis en contexte, ce constat se pose différemment: ces 4 journées représentent, à vrai dire, le quart des répétitions prévues. C'est assez pour donner de bons résultats (plus serait toujours le bienvenu... mais bon).
Donc, cette pression, dis-je, deviens parfois difficile à gérer... (à ce sujet, voir le billet du 2 décembre dernier)... surtout avec un frigo expiré, une voiture défectueuse, un compte à sec et un stress personnel qu'il me faut reléguer en second plan. Une mise au point, était, à mon avis, nécessaire... pour le bon déroulement (avec efficacité!) du temps qu'il nous reste...
N.B.: L'affiche de la production est prête (conception: Christian Roberge)... et je pourrai probablement la placer sur mon blogue sous peu!
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