lundi 1 décembre 2008

En attendant


Ce que nous attendons tous du théâtre, c'est la révélation de cet autre qui gît au plus profond de nous-mêmes, plus nous-mêmes que nous-mêmes et cependant inconnu. Et c'est cet inconnu qui veut sans cesse dépasser ses frontières personnelles, crever l'opacité de cette carapace qui nous sépare du monde. Si le théâtre se tient tout aussi éloigné de la facilité, de la démagogie ou de l'imposture intellectuelle, il peut être une passerelle dans cette coupure originelle entre le sujet et le monde, entre le monde et nous-mêmes...

3 commentaires:

  1. Mon dieu, qu'est-ce que ce caractère gras et plus gros que d'habitude? Est-ce le ton qui s'élève d'un cran?

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  2. Le caractère gras ne sert qu'à mettre en évidence cette citation... car ce n'est pas de moi...

    Et pour l'anecdote... sachez que la référence au couscous vient du spectacle DE L'AMOUR ET DES GRIFFES où un personnage se fait littéralement gaver... pour représenter la nourriture (qui se retrouve toute sur le plancher), j'ai placé dans le plat du couscous assaisonné avec de l'huile.... qui s'est par la suite retrouvé, au grand dam des autorités universitaires, sur le plancher de bois franc!

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