samedi 14 février 2009

Une semaine de théâtre...

Ça y est! Débute cette semaine le Festival des étudiants en arts de l'UQAC appelé, pour cette année (après avoir déjà changé de nom au fil du temps!), TOUSKI restants d'arts...

Lundi, mardi et mercredi - 16, 17 et 18 février 2009
19h au Studio-théâtre de l'UQAC


La première à se lancer en théâtre est Cindy Gauthier, dans le jeu (mise en scène par Annick Martel) avec la pièce Christophe au grand coeur de Nathalie Loignon. Christophe vit avec son père. Sa mère est décédée. Il habite un village sans guerre, ni canons où les gens meurent généralement de vieillesse. Sa mère devait être emportée par un cancer, mais elle s'est noyée dans la mer, tout près. Lui-même a des troubles cardiaques, un coeur trop petit. Il passe la moitié de son temps à l'hôpital où les enfants s'amusent entre les piqûres et les souffrances. Seul une transplantation peut le sauver. Encore faut-il trouver le bon donneur! Le coeur espéré ne se présente pas et, demain, Christophe ne se lèvera pas. Peut-être ira-t-il voler avec sa maman au-dessus d'un champ de tournesols.

Mardi, mercredi et jeudi - 17, 18 et 19 février 2009 20h30 au Petit Théâtre de l'UQAC


Vient ensuite, toujours en interprétation, Érika Brisson (mise en scène par Hélène Juteau) avec le monologue de Normand Chaurette, Ce qui meurt en dernier (créé l'an dernier par Denis Marleau, avec Christiane Pasquier dans le rôle). Une femme lit près de sa lampe à pétrole, seule, dans un quartier de Londres, par un soir brumeux d’octobre 1888. Elle lit le récit de l’ultime rencontre entre une comtesse et son tueur. Il est vrai que, depuis peu, la police enquête sur un mystérieux Jack l’Éventreur dont la hantise pousse les londoniennes à se barricader le soir, et à lire. Tout est calme chez la lectrice qui ne peut que constater d’étranges ressemblances entre elle et l’héroïne de la short story, une certaine Martha. Apparences physiques, odeurs, analogie des décors chez l’une et chez l’autre. Soudain, le bruit d’une voiture. Un moteur qui ralentit puis s’éteint dans la nuit. Juste devant l’immeuble. Des pas dans l’escalier. Une visite, de celles qu’on redoute et dont on rêve à la fois. À condition que ça demeure de la fiction...

Merde à elles!

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