samedi 17 octobre 2009

Encore


Bien qu'en apparence, il n'y ait pas de liens apparent avec les élections municipales* (culturellement pauvres...) en cours, le dossier de l'ancienne nouvelle salle de spectacle refait surface - un peu comme une maladie épisodique - dans l'actualité saguenéenne. Ce matin, il en va d'une sortie Monsieur Robert Hakim qui, selon les dires du Quotidien, veut agir maintenant pour mener à terme les rénovations de l'Auditorium-Dufour... dans un discours qui ressemble, à mon avis, à une tentative de culpabilisation...

Voici quelques extraits de l'article signé (ce matin) par le journaliste Daniel Côté:

Le directeur général du Théâtre du Saguenay, Robert Hakim, n'attend pas la tenue d'une consultation publique sur le dossier de la salle de spectacles pour agir. (!) Il compte rencontrer la direction de l'OSSLSJ en novembre afin de bonifier le projet de rénovation de l'Auditorium Dufour de Chicoutimi. C'est l'option que privilégie toujours la coopérative, désormais présidée par Richard Boivin. [...]

Ouvrant un peu son jeu, il (Hakim) laisse entendre que les deux organisations pourraient solliciter les compétences de spécialistes complètement neutres. «Ça prend un avis extérieur. Il faut examiner les besoins sous l'angle de l'acoustique», estime le directeur général. (Euh... peut-être suis-je dans le champ... mais n'était-ce pas le mandat de l'étude commandée par la Ville?*) [...]

Une autre source de préoccupation tient à la consultation publique que le Maire de Saguenay, Jean Tremblay, s'est engagé à tenir après les élections municipales du 1er novembre. [...] «Il faudrait que ça se passe au début de décembre, plutôt qu'en janvier ou février» affirme Robert Hakim. [...] Les conséquences d'un délai supplémentaire ne portent pas sur le moment où débuteraient les travaux à l'Auditorium Dufour [...]; elle tiennent à la situation délicate dans laquelle se trouve le Théâtre du Saguenay.

Ne pouvant plus utiliser sa salle de prédilection, la coopérative a dû réduire sa programmation en danse, ainsi qu'en théâtre. Elle doit aussi changer les habitudes de sa clientèle en lui demandant de migrer dans d'autres salles, ce qui suscite des réticences. [...] Le directeur général soutient que [...] le Théâtre du Saguenay, devenu itinérant malgré lui, se trouve dorénavant en mode de survie. «C'est très dangereux pour la coopérative, mais moins en ce qui regarde les finances que par rapport à sa mission, décrit Robert Kakim. Un diffuseur majeur doit présenter du théâtre et de la danse. Ça fait partie des règle qu'il doit suivre. Nous avons obtenu une dispense du ministère (de la Culture et des Communications) pour la saison 2009-2010. Nous ignorons toutefois si nous l'aurons pour 2010-2011 et jusqu'en 2016, dans l'éventualité où on construirait une nouvelle salle.»

Pour compléter le tableau, il ajoute que 31 personnes ont perdu leur emploi en raison de la fermeture de l'Auditorium Dufour et que quatre techniciens ont quitté la région. La bonne nouvelle, cependant, tient à l'impact mineur de la récession sur les ventes de billets. «On ne ressent pas de choc à ce niveau», constate Robert Hakim.


Je ne peux m'empêcher de trouver ce débat (alors qu'un véritable débat public tarde à prendre place sur la place publique) malsain...

* Je rappelle que Monsieur le Maire a fait faire, par la firme Go Multimédia, une évaluation des projets sur la table en vue d'une consultation publique... mais nous attendons toujours, alors que tout ce branle-bas de combat devait se faire à la fin de l'été...

12 commentaires:

  1. Ce commentaire a été supprimé par un administrateur du blog.

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  2. Euh... Je me sens comme le président de l'Assemblée Nationale du Québec: «S'il-vous-plaît... Faites attention aux termes employés!»

    Pouvons-nous tenter de maintenir un niveau d'échanges ou de commentaires un peu plus courtois?

    Merci d'avance!

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  3. Mon dieu, vous avez la corde sensible Monsieur Larouche! Ce commentaire n'a rien de choquant. Je le trouve plutôt retenue...

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  4. Enfin... Ce n'est pas de la sensibilité mais une certaine expérience des dérapages «extra-blogaux» que me procure certains commentaires.

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  5. «Certaine expérience» pour ne pas dire «expérience certaine»!

    C'est un peu une question de respect de «mon» espace public... Oups... c'est un peu pompeux... mais bon... ça dit ce que ça dit.

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  6. Il y a parfois des mots qui définissent précisément une chose (ou une pensée) et qui ne trouve pas synonyme dans le dictionnaire. Est-ce qu'il faut, ici, écrire "détritus" au lieu de "merdre"??? Oups, je l'ai dit!
    ;)

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  7. Je comprends parfaitement la position de Dario Larouche: il ne peut se permettre de cautionner des propos orduriers, diffamatoires et non signés (fussent-ils le reflet d'une certaine vérité, dans un espace public qu'il a créé et qu'il administre), car il en sera ultimement tenu responsable. Il devra peut-être supprimer le commentaire du premier anonyme, mais j'aurai le plaisir de l'avoir lu...

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  8. Le commentaire où l'on énonce le mot «merdre» et où l'on signale, ainsi, la présence permanente d'au moins un Ubu (même physique, même ambition, même absurdité) au Saguenay (outre celui que présenteront provisoirement les Têtes heureuses bientôt) me donne des jouissances esthétiques. Ah l'art! quel révélateur!

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  9. Vous avez bien fait de supprimer le commentaire. Les attaques personnelles de ce genre n'ont pas leur place dans un débat civilisé. Merci de rappeler à l'ordre les esprits échauffés. Qu'on s'en tienne aux idées et aux faits, il y a amplement à dire.

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  10. En conclusion:
    Vous savez qu'il est possible, avant même la publication d'un commentaire, d'activer une modération sur celui-ci. Il serait peut-être judicieux d'activer cette option sur votre espace...

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  11. En fait, pour répondre au dernier Anonyme, j'ai déjà envisagé cette solution... Je l'ai même déjà appliquée.

    Je trouve toutefois que cela brise le rythme des échanges et leur spontanéité... et que ceux-ci, finalement, deviennent parfaitement tributaire de l'administrateur.

    J'assume donc le fait de voir les commentaires s'afficher directement et je fais confiance aux gens et à tous les commentateurs pour tenir des propos courtois... ce qui n'empêche pas de donner une opinion.

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  12. Les échanges se sont poursuivis et se poursuivent toujours sur le blogue Jack aime/Jack n'aime pas à l'adresse suivante:
    http://jackaimejacknaimepas.blogspot.com/2009/10/petite-politique-de-tous-les-jours.html

    Pour ma part, j'ai tout dit ce que j'avais à dire sur ce sujet.

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