Dans le milieu théâtral, il est difficile de faire table rase des traditions sans heurter le public... voire les comédiens eux-mêmes. Il en est ainsi, d'ailleurs, depuis toujours. Voici ce que Mademoiselle George, tragédienne française type du de la première moitié du XIXième siècle (de ce théâtre qui mena à la crise du drame vers 1880): déclamation ampoulée, geste ample, représentation de l'acteur et non de la pièce...
Je ne comprends plus rien aux nouvelles moeurs qui tendent à s'introduire sur la scène. Voilà maintenant que les comédiens s'assoient dans un coin du théâtre, pour causer de leurs petites affaires; ils remontent la scène et continuent à parler, si bien que personne, passé les premiers rangs de l'orchestre, n'entend plus un mot de ce qu'ils disent. Moi, monsieur, je n'ai jamais envoyé un vers que face au public, le tenant sous mon regard, l'enveloppant de mon geste. Le comédien, sauf de rares exceptions, doit dire tout son rôle au trou du souffleur, c'était l'ancienne tradition; c'est la bonne.
À lire ces vedettes anciennes, il me prend envie de voir et d'entendre ces monstres du théâtre dans leur milieu respectif...
Je ne comprends plus rien aux nouvelles moeurs qui tendent à s'introduire sur la scène. Voilà maintenant que les comédiens s'assoient dans un coin du théâtre, pour causer de leurs petites affaires; ils remontent la scène et continuent à parler, si bien que personne, passé les premiers rangs de l'orchestre, n'entend plus un mot de ce qu'ils disent. Moi, monsieur, je n'ai jamais envoyé un vers que face au public, le tenant sous mon regard, l'enveloppant de mon geste. Le comédien, sauf de rares exceptions, doit dire tout son rôle au trou du souffleur, c'était l'ancienne tradition; c'est la bonne.
À lire ces vedettes anciennes, il me prend envie de voir et d'entendre ces monstres du théâtre dans leur milieu respectif...
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