Il ne reste plus que quelques jours pour mettre un terme aux costumes du Singulier Noël de Mme Weiss... et, par ce travail (et par un grand ménage de mes papiers), je replonge avec plaisir dans mes notes sur le costume.
Car le costume, au théâtre, pour moi, revêt un caractère essentiel. Il n'est pas qu'un trait esthétique et doit être, comme l'affirmait Roland Barthes, un argument. Plus que la scénographie, ou l'éclairage, ou la vidéo, il marque le personnage (et l'acteur!) directement. Et loin d'être fortuit, il remplit, sur scène, plusieurs fonctions qui en constitueront le(s) sens (ces fonctions et les citations sont tirées d'un chapitre d'un ouvrage québécois dont la référence m'échappe pour le moment):
FONCTION ESTHÉTIQUE (naturellement!) - l'image créée par celui-ci, sa (ses) couleur(s), sa coupe, sa matière... bref, sa plasticité;
FONCTION MÉTALINGUISTIQUE - [...] s'ils laissent voir ainsi leur appartenance au monde du jeu, on dit qu'ils sont porteurs de cette fonction qui souligne la présence du code théâtral;
FONCTION LUDIQUE - pour ce qu'il peut apporter au comédien en action, son utilisation;
FONCTION SPATIALE - [...] un costume qui constituerait une entrave au jeu du comédien, par sa grosseur ou ses nombreux accessoires, influencerait ses déplacements et ses contacts avec les autres personnages (le meilleur exemple serait la robe de bois portée par Josée Laporte dans Parents et amis sont invités à y assister du Théâtre C.R.I.);
FONCTION SYNTAXIQUE - qui définit l'impression qu'a le spectateur du personnage en question, qui agit comme «adjectif» qualificatif;
FONCTION REPRÉSENTATIVE - qui donne les informations d'usage sur le personnage (sexe, âge, condition sociale, profession, etc.).
L'intérêt réel de ces quelques fonctions réside dans le fait qu'elles peuvent également s'appliquer à tout élément théâtral...
Car le costume, au théâtre, pour moi, revêt un caractère essentiel. Il n'est pas qu'un trait esthétique et doit être, comme l'affirmait Roland Barthes, un argument. Plus que la scénographie, ou l'éclairage, ou la vidéo, il marque le personnage (et l'acteur!) directement. Et loin d'être fortuit, il remplit, sur scène, plusieurs fonctions qui en constitueront le(s) sens (ces fonctions et les citations sont tirées d'un chapitre d'un ouvrage québécois dont la référence m'échappe pour le moment):
FONCTION ESTHÉTIQUE (naturellement!) - l'image créée par celui-ci, sa (ses) couleur(s), sa coupe, sa matière... bref, sa plasticité;
FONCTION MÉTALINGUISTIQUE - [...] s'ils laissent voir ainsi leur appartenance au monde du jeu, on dit qu'ils sont porteurs de cette fonction qui souligne la présence du code théâtral;
FONCTION LUDIQUE - pour ce qu'il peut apporter au comédien en action, son utilisation;
FONCTION SPATIALE - [...] un costume qui constituerait une entrave au jeu du comédien, par sa grosseur ou ses nombreux accessoires, influencerait ses déplacements et ses contacts avec les autres personnages (le meilleur exemple serait la robe de bois portée par Josée Laporte dans Parents et amis sont invités à y assister du Théâtre C.R.I.);
FONCTION SYNTAXIQUE - qui définit l'impression qu'a le spectateur du personnage en question, qui agit comme «adjectif» qualificatif;
FONCTION REPRÉSENTATIVE - qui donne les informations d'usage sur le personnage (sexe, âge, condition sociale, profession, etc.).
L'intérêt réel de ces quelques fonctions réside dans le fait qu'elles peuvent également s'appliquer à tout élément théâtral...
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