Samedi et dimanche dernier, nous avons entamé la première fin de semaine de répétition intensive de La Défonce, au Théâtre Mic Mac.
Après un premier avant-midi de travail de lectures et de questionnements d'ordre dramaturgique, nous sommes passés à la scène pour une première tentative de placement. Rapidement, le ton pose problème. Il faut noter que cette pièce se déroule à la suite d'un drame horrible et que, par conséquent, les personnages se retrouvent, dès le départ, dans un état extrêmement fébrile, fragile, perdu. Et pour y arriver, aucune montée.
Les personnages secondaires s'en tirent fort bien... et pour cause. En un sens, il n'ont qu'à se laisser porter (façon de parler!) par le texte. Le personnage principal est beaucoup plus complexe. Personnage détruit, ruine ambulante, froid intérieur, douleur... Les couches doivent s'accumuler dans une retenue sourde et oppressante.
Les personnages secondaires s'en tirent fort bien... et pour cause. En un sens, il n'ont qu'à se laisser porter (façon de parler!) par le texte. Le personnage principal est beaucoup plus complexe. Personnage détruit, ruine ambulante, froid intérieur, douleur... Les couches doivent s'accumuler dans une retenue sourde et oppressante.
Le lendemain, nous sommes donc revenus à la table avec le principal protagoniste pour revoir les grandes lignes du personnage.
Le dernier après-midi, par un concours de circonstances, nous nous sommes activement attardés sur une scène en fin de pièce... Avec célérité et efficacité, le dessin de celle-ci est convaincante et donne d'emblée une fort bonne idée de l'utilisation de la scénographie, du déploiement des comédiens dans l'espace et de la dynamique (tant au niveau de l'image que des relations entre les personnages eux-même et entre eux et le public) qu'impose celui-ci.
Ce premier week-end a donc permis: 1- de déterminer le point de vue avec lequel nous aborderons la pièce, 2- de mieux définir et la dynamique entre les personnages et le ton recherché, 3- de valider l'espace (avec du public des quatre côtés!) et l'utilisation des panneaux, 4- de connaître un peu mieux la distribution, ses forces et ses faiblesses et 5- d'avoir du plaisir!
Le prochain rendez-vous est prévu le 23 janvier (car je rappelle que nous répéterons, dans les faits, huit week-ends d'ici le 1er avril... date de la première).
Le dernier après-midi, par un concours de circonstances, nous nous sommes activement attardés sur une scène en fin de pièce... Avec célérité et efficacité, le dessin de celle-ci est convaincante et donne d'emblée une fort bonne idée de l'utilisation de la scénographie, du déploiement des comédiens dans l'espace et de la dynamique (tant au niveau de l'image que des relations entre les personnages eux-même et entre eux et le public) qu'impose celui-ci.
Ce premier week-end a donc permis: 1- de déterminer le point de vue avec lequel nous aborderons la pièce, 2- de mieux définir et la dynamique entre les personnages et le ton recherché, 3- de valider l'espace (avec du public des quatre côtés!) et l'utilisation des panneaux, 4- de connaître un peu mieux la distribution, ses forces et ses faiblesses et 5- d'avoir du plaisir!
Le prochain rendez-vous est prévu le 23 janvier (car je rappelle que nous répéterons, dans les faits, huit week-ends d'ici le 1er avril... date de la première).
très hâte de voir amusez-vous bien
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