Personnellement, je crois que le metteur en scène peut, au besoin, pour le bien d'un spectacle, prendre une certaine liberté avec le texte. En ce sens, j'ai trouvé une expression qui image cette action, marier Justine...
Au XIX ième siècle, lorsqu'une longueur se faisait sentir au cours des répétitions d'une pièce, tout le monde réclamait une coupure en disant: «Il faut marier Justine!»
C'était pendant les répétitions d'un vaudeville. L'héroïne, qui s'appelait Justine, devait épouser, en fin d'acte, son amoureux, après une cour de trois quarts d'heure. Lors d'une ultime répétition, le directeur s'impatienta et exigea de l'auteur la coupure de toute cette déclaration insipide: «Marions Justine tout de suite!» Ainsi fut fait, et le résultat prouva que le directeur avait raison.
C'était pendant les répétitions d'un vaudeville. L'héroïne, qui s'appelait Justine, devait épouser, en fin d'acte, son amoureux, après une cour de trois quarts d'heure. Lors d'une ultime répétition, le directeur s'impatienta et exigea de l'auteur la coupure de toute cette déclaration insipide: «Marions Justine tout de suite!» Ainsi fut fait, et le résultat prouva que le directeur avait raison.
Cette petite anecdote venu d'un autre temps est tirée de l'ouvrage de A. Pierron, Le théâtre, ses métiers, son langage publié en 1994.
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Hier soir, je suis allé voir l'exercice public des étudiants du BIA, Théâtres et temps. J'en reparle demain...
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Hier soir, je suis allé voir l'exercice public des étudiants du BIA, Théâtres et temps. J'en reparle demain...
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