Oz - Théâtre enchanté de la compagnie Vox Théâtre (Ontario)
C'est à une illustration pure et simple du Magicien d'OZ de L. Frank Baum que nous convient les deux principaux interprètes Marie-Thé Morin et Pier Rodier. Une adaptation scénique... disons de base, s'adressant à des enfants de 5 ans et plus.
Dès le départ, le contexte est établi: ce sera un spectacle musical sur les pérégrinations de la Dorothée du conte à la recherche d'un moyen de retourner à son Kansas originel après une tornade qui l'a déracinée et transportée dans ce pays imaginaire. Et rapidement, elle prendra la route (et la laissera que peu de temps!!!) pour rejoindre celui qui sait tout, du moins, en apparence, le Magicien d'Oz. Les chansons viendront donc ponctuer (et souvent) cette histoire un peu longuette... Des chansons bien faites et bien rendues. De bien belles voix.
Dans ce contexte, la marionnette devient vite accessoire au profit du jeu... et il faut parfois chercher sa présence. Enfin... Peu de manipulation. Des costumes, oui. Des costumes qui font offices de personnages (quand il ne sont pas porter par l'acolyte de la comédienne). Mais de la manipulation? Peu. Très peu.
La mise en scène (si on enlève le talent des deux comédiens et leur engagement dans ce qu'ils font) est minimaliste si on considère que pendant trois quart d'heure, Dorothée fait mine de marcher, figurant son voyage, dans un espace de deux pieds par deux pieds. Peut-être est-ce une sous-exploitation de l'interprète qui semble capable de beaucoup plus et qui soutien et joue de belle façon ce rôle. Touchante.
Pourtant, encore une fois, ce qui me dérange le plus dans ce spectacle (et dans les spectacles jeunes public en général) est la nécessité d'avoir et d'inculquer une morale positive aux jeunes spectateurs, programme pédagogique oblige. Faut dire que l'histoire originelle est une fable plutôt appuyée sur le principe du «ensemble, tout est possible» et du «il faut dépasser nos premières limites pour vraiment découvrir qui nous sommes». Le cercle est vicieux.
Ce qui semble être, jusqu'ici, une opinion négative n'en est pas réellement une... Car de beaux moments m'ont fait sourire (et même rires), notamment quand surgit la vilaine sorcière... et l'important, je le concède, est que les enfants passent un bon moment, et je crois que, cet après-midi, c'est ce qui est arrivé.
C'est à une illustration pure et simple du Magicien d'OZ de L. Frank Baum que nous convient les deux principaux interprètes Marie-Thé Morin et Pier Rodier. Une adaptation scénique... disons de base, s'adressant à des enfants de 5 ans et plus.
Dès le départ, le contexte est établi: ce sera un spectacle musical sur les pérégrinations de la Dorothée du conte à la recherche d'un moyen de retourner à son Kansas originel après une tornade qui l'a déracinée et transportée dans ce pays imaginaire. Et rapidement, elle prendra la route (et la laissera que peu de temps!!!) pour rejoindre celui qui sait tout, du moins, en apparence, le Magicien d'Oz. Les chansons viendront donc ponctuer (et souvent) cette histoire un peu longuette... Des chansons bien faites et bien rendues. De bien belles voix.
Dans ce contexte, la marionnette devient vite accessoire au profit du jeu... et il faut parfois chercher sa présence. Enfin... Peu de manipulation. Des costumes, oui. Des costumes qui font offices de personnages (quand il ne sont pas porter par l'acolyte de la comédienne). Mais de la manipulation? Peu. Très peu.
La mise en scène (si on enlève le talent des deux comédiens et leur engagement dans ce qu'ils font) est minimaliste si on considère que pendant trois quart d'heure, Dorothée fait mine de marcher, figurant son voyage, dans un espace de deux pieds par deux pieds. Peut-être est-ce une sous-exploitation de l'interprète qui semble capable de beaucoup plus et qui soutien et joue de belle façon ce rôle. Touchante.
Pourtant, encore une fois, ce qui me dérange le plus dans ce spectacle (et dans les spectacles jeunes public en général) est la nécessité d'avoir et d'inculquer une morale positive aux jeunes spectateurs, programme pédagogique oblige. Faut dire que l'histoire originelle est une fable plutôt appuyée sur le principe du «ensemble, tout est possible» et du «il faut dépasser nos premières limites pour vraiment découvrir qui nous sommes». Le cercle est vicieux.
Ce qui semble être, jusqu'ici, une opinion négative n'en est pas réellement une... Car de beaux moments m'ont fait sourire (et même rires), notamment quand surgit la vilaine sorcière... et l'important, je le concède, est que les enfants passent un bon moment, et je crois que, cet après-midi, c'est ce qui est arrivé.
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