Doctor Frankenstein du Théâtre Taptoe (Belgique)
D'après le best-seller de Mary Shelley, voici l'histoire profondément pessimiste d'un être répudié par son créateur. Le jeune et talentueux docteur Viktor Frankenstein parvient à insuffler la vie à la matière inerte et donne naissance à un être surhumain, mais hideux. Dès que le monstre prend vie, le docteur abandonne son œuvre, horrifié. Livrée à elle-même, la créature apprend seule à survivre, exclue de toutes formes d'affection et d'amour.
Ce résumé présenté dans le programme suffit à lui seul à attirer le spectateur vers le lieu de la représentation, l'église Saint-Georges, à Jonquière.
Rapidement, toutefois, devant l'inconfort de l'endroit, la mauvaise vision, l'écho qui absorbe le son, ce spectacle aux relents contemplatifs devient vite somnifère. L'histoire, difficile à suivre, ne supporte pas tant de détours vers les techniques mixtes que forment la projection, la musique, le son. Que se passe-t-il sur scène? On ressent plus qu'on comprend... si l'on demeure attentif.
Un spectacle qui aurait eu tout intérêt à prendre place dans un lieu plus intime...
D'après le best-seller de Mary Shelley, voici l'histoire profondément pessimiste d'un être répudié par son créateur. Le jeune et talentueux docteur Viktor Frankenstein parvient à insuffler la vie à la matière inerte et donne naissance à un être surhumain, mais hideux. Dès que le monstre prend vie, le docteur abandonne son œuvre, horrifié. Livrée à elle-même, la créature apprend seule à survivre, exclue de toutes formes d'affection et d'amour.
Ce résumé présenté dans le programme suffit à lui seul à attirer le spectateur vers le lieu de la représentation, l'église Saint-Georges, à Jonquière.
Rapidement, toutefois, devant l'inconfort de l'endroit, la mauvaise vision, l'écho qui absorbe le son, ce spectacle aux relents contemplatifs devient vite somnifère. L'histoire, difficile à suivre, ne supporte pas tant de détours vers les techniques mixtes que forment la projection, la musique, le son. Que se passe-t-il sur scène? On ressent plus qu'on comprend... si l'on demeure attentif.
Un spectacle qui aurait eu tout intérêt à prendre place dans un lieu plus intime...
J'avoue avoir été prête à donner des coups de sacoche pour trouver une chaise libre au premier rang, car je savais que ce spectacle serait difficile pour les spectateurs qui ne pourraient voir tous les éléments du décor. Chanceuse, je n'ai pas eu a user de mon sac.
RépondreSupprimerBien positionnée, donc, j'ai plutôt trouvé que cette adaptation de Frankenstein avait tout pour susciter l'intérêt. La proposition d'une marionnette pour incarner le docteur conférait déjà une envergure imposante au monstre, alors que son créateur exposait sa "dimension humaine" (ne pas y voir de pub pour un nouveau salon funéraire) et sa réflexion par ses gestes certes, mais aussi par les projections vidéo qui conféraient au personnage son époque, l'esthétisme de son temps et un côté juste assez lugubre.
J'ai trouvé que la trame ne souffrait pas des choix et raccourcis nécessaires à l'adaptation, et malgré plusieurs moments de transition (pluie, déplacements du monstre...), je n'ai pas trouvé le temps long.
J'ai bien aimé la boîte et ses multiples plastiques dont la froideur et le vacarme semblaient avoir eu raison du vieux docteur et de ses poumons.
; )