dimanche 10 octobre 2010

... encore

Sortie bien sentie (et justifiée!) de Benoît Lagrandeur, dans la dernière édition du Progrès-Dimanche où il s'insurge qu'en ondes, il y a quelques semaines, on ait été jusqu'à dire qu'avec la disparition du Théâtre du Saguenay, l'offre théâtrale en avait pris un coup... alors que La Rubrique propose de plus en plus de productions de qualité.

Ce problème décrié par Lagrandeur n'est, selon moi, qu'un symptôme d'un mal plus grand : la déliquescence de la couverture culturelle régionale qui se réduit comme une peau de chagrin, où les raccourcis par les «vedettes venues de la métropole», les «grandes institutions» et les «produits d'appel» tiennent le haut du pavé.

Où sont les informations? Les analyses? Les critiques? Les débats? Les enjeux? Où est l'espace pour de telles questions alors que la culture (bon, il y a quelques exceptions...) n'est plus abordée que par des chroniques au temps limité et des commentaires d'animateurs qui auraient parfois intérêt à lâcher les revues «people» et à se rendre dans les salles de spectacles, les librairies, les galeries d'art, les centres d'artistes pour voir ce qui s'y produit.

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