lundi 29 avril 2013

Théâtre d'été 2013... [Carnet de mise en scène]


Et ça continue...

Présentement, sept scènes ont été placées... et à ce rythme, à la fin de la semaine, ce sera tout Le Mariage forcé qui aura été traversé une première fois.

Déjà quelques constatations peuvent être faites.

D'abord, cette pièce est très (très!) dynamique, enchaînant toute une suite de tableaux et de personnages tous plus loufoques les uns que les autres. Chaque scène fonctionne avec une certaine autonomie, comme un numéro de cabaret. L'intrigue (simple) est vive, rapide, concise. Du coup, la scène ne peut qu'en être affectée. Le jeu sera assurément nerveux (mais en plein contrôle).

Ça bouge!

Dans ce contexte, le rythme devient tyrannique (et par rythme, il faut surtout éviter de tomber dans la rapidité et l'accélération). Les cafouillages sont proscrits. L'écoute est primordiale... et idéalement, les comédiens doivent sentir, ressentir le temps scénique pour puncher à temps...

Ensuite (et découlant de la première remarque), une rigoureuse attention doit être portée à l'espace. Dynamiser la pièce ne doit pas se faire au détriment de l'espace... et celui-ci doit être en phase avec ce qui se passe, soutenir le mouvement, le contraindre efficacement tout en le rehaussant. L'économie du geste et du déplacement sera toujours plus profitable. 

Les comédiens doivent faire preuve d'une maîtrise de leur corps et de leur voix pour passer, l'espace d'une réplique, d'un personnage à un autre. Et l'exécution de ceux-ci doit être précise. Parfaite. Dans un apparent calme malgré l'intensité de la pièce.

Cette mise en scène se fait donc beaucoup selon les principes du jeu choral (un jeu imbriquant les actions et les réactions,construit sur différents tempos, impliquant toute la scène dans l'édification de l'image scénique).


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