Ce billet pourrait aussi s'appeler L'art d'élever le cabotinage au rang de style théâtral... parce qu'au fond, c'est un peu la ligne directrice de ces deux mises en scènes moliéresques.
La multiplicité des personnages, la simplicité de l'intrigue, le rythme effréné des scènes commandent, en quelque sorte, un soutien physique et comique de la part des interprètes. Qui plus est, le choix de les placer sur des tréteaux, sans véritable apport scénographique (sinon trois malles), demande un jeu peut-être plus exubérant, plus stylisé, plus assumé...
Alors retour au cabotinage (après ce billet du 6 novembre 2008).
Ce principe est définit ainsi dans Le Dictionnaire de la langue du théâtre d'Agnès Pierron: C'est l'art, tout de paraître et d'exhibition de soi, du CABOT ou CABOTIN. Intéressant: se montrer pour montrer.
Le comédien qui entre en scène doit, dès lors, tout faire pour tenter d'attirer l'attention du spectateur. Si cela se fait avec un bon auto-contrôle et un équilibre définit en équipe, le résultat peut être amusant.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Si vous avez un commentaire à faire, ça peut se passer ici: