Ce vidéo nous donne une idée de la bourrée du Mariage Forcé (lors de la troisième entrée du ballet mettant en scène des Égyptiennes), composé par Jean-Baptise Lulli, en 1664 (première collaboration entre ce compositeur et Molière... car il faut se rappeler que cette pièce est, en fait, une comédie-ballet commandée par le roi Louis XIV).
Cette petite note historique me permet d'aborder la trame sonore de cette production estivale 2013 du Théâtre 100 Masques.
En fait, il n'y en a pas (comme dans la plupart des mes productions antérieures!)! Ce qui ne signifie pas pour autant qu'il n'y ait aucun son.
Au contraire.
Ce sera là un spectacle particulièrement bruyant (une bruyance qui augmentera, je crois, lorsque le plancher et la scène seront praticables). Quasi percussif. Dynamique. Avec des claquements de coffres, des bruits de pas, des coups de bâtons, du bois qui craque, des grattements.
À défaut d'une conception sonore traditionnelle (c'est là un des éléments qui me pose le plus souvent problème...) se retrouve un son produit à même la performance des comédiens. Un son intrinsèque à la scène. Un son issu d'une source visible et bien identifiable. Un son nécessaire parce qu'inévitable. Et c'est comme ça que j'aime ça.
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