Ce soir, nous donnerons la première des deux générales de la production estivale 2014 du Théâtre 100 Masques. Une générale qui devrait être une générale technique... mais qui, compte-tenu de la dite technique plutôt simpliste, sera plutôt un filage en bonne et due forme. D'ailleurs, celui-ci - dans un cadre de comédie comme celui-là où le rythme de chaque pièce, le rythme de chaque changement de scène et le rythme global devient primordial - sera toujours plus profitable qu'un enchaînement aux multiples arrêts.
S'il reste encore quelques détails à peaufiner, l'ensemble a atteint sa forme et sa durée (un peu plus d'une heure trente minutes) définitives. Il faut poursuivre dans une consolidation qui ne demande pas mieux que de s'approfondir... surtout que la véritable rencontre - celle avec le public - n'aura pas lieu avant encore quelques jours.
Rien n'est plus difficile, en comédie, que de jouer devant une salle vide. Qu'importe, nous avons encore la chance de travailler.
À ce stade, c'est maintenant au tour des comédiens d'y mettre toute la gomme. Comme metteur en scène, c'est le moment du (faux) lâcher-prise. Je peux toujours encore pointer des failles dans le jeu, modifier des indications, donner un feedback sur ce qu'ils font... mais le tout repose désormais sur leurs épaules. À eux de se préparer comme il se doit, avec rigueur et professionnalisme. À eux de s'engager physiquement, mentalement, vocalement sur la scène. À eux de gérer l'arrière-scène et tout ce qui vient avec (dont le trac) de la façon la plus efficace possible. À eux d'avoir du plaisir (ce qui ne signifiera jamais d'oublier que ce jeu se fait non pas pour soi mais pour le spectateur).
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