Il y a quelques temps, je transcrivais sur ce blogue le credo théâtral de Kantor (mais je ne peux retracer le billet en question...). Voici donc, pour faire suite, celui de Taïrov, metteur en scène russe contemporain de Meyerhold (avec peut-être un peu moins d'envergure, qui se consacrait au geste émotionnel, à la forme émotionnelle... Un théâtre quasi-chorégraphique...
le théâtre est le théâtre
sa force est dans le dynamisme de l'action scénique
l'être agissant est l'acteur
sa force est dans sa maîtrise
la maîtrise de l'acteur, voilà le contenu véritable et suprême du théâtre
gorger la maîtrise d'émotion, telle est la clé de son dynamisme
l'image scénique est la forme et l'essence de son expression
le rythme de l'action est son principe organisateur
donc, le théâtre est le théâtre
et le moyen pour que ce truisme apparent entre joyeusement dans la vie est inéluctable et unique
ce chemin, c'est la théâtralisation du théâtre
sa force est dans le dynamisme de l'action scénique
l'être agissant est l'acteur
sa force est dans sa maîtrise
la maîtrise de l'acteur, voilà le contenu véritable et suprême du théâtre
gorger la maîtrise d'émotion, telle est la clé de son dynamisme
l'image scénique est la forme et l'essence de son expression
le rythme de l'action est son principe organisateur
donc, le théâtre est le théâtre
et le moyen pour que ce truisme apparent entre joyeusement dans la vie est inéluctable et unique
ce chemin, c'est la théâtralisation du théâtre
(Le Théâtre Libéré, L'Âge d'homme/La Cité, Lausanne, 1974)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Si vous avez un commentaire à faire, ça peut se passer ici: