Les acteurs n'incarnent pas,
et pas plus que la mise en scène
ils ne doivent se prendre pour l'objet du spectacle.
Le spectacle n'a pas lieu sur la scène
mais dans la tête du spectateur.
Dans leur imaginaire.
Donc dans la salle.
[...]
et pas plus que la mise en scène
ils ne doivent se prendre pour l'objet du spectacle.
Le spectacle n'a pas lieu sur la scène
mais dans la tête du spectateur.
Dans leur imaginaire.
Donc dans la salle.
[...]
En finir avec l'idée
que nous sommes des fabricants de représentation,
des fabricants de spectacle
pour une salle de voyeurs
qui regarderaient un objet fini,
un objet terminé considéré comme «beau»
et proposé à leur admiration.
que nous sommes des fabricants de représentation,
des fabricants de spectacle
pour une salle de voyeurs
qui regarderaient un objet fini,
un objet terminé considéré comme «beau»
et proposé à leur admiration.
Cette déclaration intense et toute aussi intéressante que difficile de mettre en pratique vient de Claude Régy, dans Espaces perdus, publié en 1998 chez Solitaires intempestifs.
Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.
RépondreSupprimerJ'ai supprimé le précédent commentaire car il y avait une faute.Le voici corrigé:
RépondreSupprimer«Il en est de même pour toute création.
Une œuvre littéraire ne réside pas dans les pages qui la supportent mais dans la tête de son lecteur.
La musique n'est pas dans la partition mais dans l'interprétation.
Etc.
Le dirai-je? Il fait donner beaucoup de soi pour saisir (créer plutôt!) ce qu'il y a sur la scène, sur l'écran, sur la toile, dans le concert ou dans le livre.
Une œuvre n'est pas un loisir mais un travail.
De création!»