Le sacre de Napoléon par Jacques-Louis David, 1807
En cette fin d'été, le travail de conception pour La Fille du Tambour Major continue de se faire... et mes collaborateurs (la même équipe que l'an dernier, pour Orphée aux enfers) m'ont déjà fait des propositions , m'ont montré les premières esquisses des différents éléments à venir... et ça augure bien!
La grande ligne esthétique est assez simple: on se la joue historique... et de là, il faudra, pour éviter de tomber dans l'archéologie, trouver un ancrage pour rendre cette histoire (qui se déroule en 1800, en Italie... avec des Français et, bien sûr, des Italiens) moderne et contemporaine (la mise en scène étant le catalyseur).
Jacynthe Dallaire fait des recherches pour trouver des formes de costumes appropriés qui permettront, d'une certaine façon, d'identifier l'époque et les nations. J'ai aussi manifesté le désir de voir ces costumes être confectionnés avec des tissus lourds. Lors de la dernière rencontre, la semaine dernière, nous validé les choix et définit quelques paramètres.
Pendant ce temps, Christian Roberge réfléchit à la scène. La demande est assez précise: j'aimerais travailler les tableaux comme des bas-reliefs... sur une scène large mais très peu profonde. Il faut un espace différents pour chacun des actes. Les premières propositions (stimulantes!) vont en ce sens.
Pour établir les couleurs de l'ensemble, la référence sera le tableau qui illustre ce billet... Des couleurs vives mais marquées par le temps. Une patine comme une brume, un souvenir. Il y a là ce qu'il faut, je pense, pour inspirer Alexandre Nadeau qui fera de nouveau l'éclairage.
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