vendredi 24 septembre 2010

Ces comédiens qui ont toujours quelque chose à dire!


Voici, parce que je n'ai rien d'autres à dire ce matin, un autre extrait tiré du délicieux Petit lexique amoureux du théâtre de Philippe Torreton... cette fois, concernant les fameuses notes du metteur en scène. Encore une fois, à la lecture de ce petit passage, je me revois et serais capable de donner bien des noms!

Il s'agit là (tant à propos de l'extrait que de l'ouvrage en entier!) d'une belle petite illustration des dessous du théâtre. À croire que c'est partout pareil... que ce soit ici au Saguenay, ou au Québec, ou en Europe!

N comme Notes - Analyse d'un filage avec le metteur en scène qui a beaucoup de mal à se relire car, en général, les notes sont écrites dans le noir, d'une main énervée sans que les yeux quittent le comédien fautif. Elles peuvent être «à chaud», c'est-à-dire tout de suite après le filage, ou le lendemain en début de répétition mais on ne dit pas «à froid» pour autant. Courtes ou longues, voire très longues, les «notes» sont toujours des moments où l'acteur prononce des phrases rituelles, comme par exemple:

«Ben oui, mais hier tu m'as dit de faire comme ça.»
«Bah faudrait savoir. Parce que moi...»
«Oui mais là, ce que j'ai voulu faire, c'est...»
«Je suis d'accord avec toi mais
j'le sens pas là
«Non ne me dis rien, je sais, c'était nul, je sais.»
«Ah bon pourtant j'ai eu du
plaisir quand je l'ai fait.»
«T'es sûr que tu le veux comme ça?»
«Oui mais Jean-Luc m'a coupé.»
«On peut se voir après la répétition? Juste nous deux? Pour parler?»
«C'est ce putain de col de chemise qui m'empêche de tourner la tête.»
«Oui mais si Pierre
ne me regarde pas, je ne peux pas m'asseoir

La liste est longue. En fait, il y a souvent un coup du sort, une faute à pas de chance, qui empêche l'acteur de faire bien.

Certains se découvrent soudain trois milliards de choses à faire pendant la séance de notes. Ils s'habillent, se démaquillent, rallument leurs portables, écoutent leurs messages, enfilent leurs manteaux, tout en se dirigeant vers la sortie sans donner l'impression qu'ils s'en foutent.

[...]

Il faut faire et non pas dire, disait Molière. Cette phrase, j'en suis sûr, lui est venue pendant une séance de notes.

Et revlan!


jeudi 23 septembre 2010

De critiques en critiques...

Honoré Daumier, Le critique d'art

S'il est un sujet qui m'enthousiasme et me désespère tout à la fois, c'est bien l'état de la critique, ici, au Saguenay (et dans le reste du monde...), son rôle (celui qu'elle prend et celui qu'elle devrait prendre), son action, sa valeur.

Voici deux citations qui recoupent assez bien mes visées et que j'endosse avec assez peu de nuances. La première étant de Bonnie Marranca, critique américaine, en 1981:

Si les praticiens du théâtre perçoivent la critique théâtrale [...] uniquement comme un outil de relations publiques (en d'autres termes, comme une manière d'améliorer leur image et par conséquent leur valeur marchande), c'est qu'ils ont perdu la vraie valeur d'un dialogue public sérieux sur leur art. [...]

D'autres parts, voici un autre extrait de l'ouvrage de Schechner (duquel est sortie également la première citation) sur le même sujet:

Personne, à ma connaissance, ne désire d'éloge immérité [...]. Personne ne croit à ces critiques, et les éloges inconsidérés ne servent à rien. Ce dont nous avons besoin, c'est d'un véritable dialogue, d'un débat sur la définition du théâtre, le rôle des praticiens, d'un affrontement de plusieurs points de vue, c'est-à-dire d'une dialectique, d'une polémique que l'écriture est à même de prendre en charge.

C'est peut-être sur ce sujet que j'aurais dû faire un doctorat! Ce sera donc pour le prochain...

mercredi 22 septembre 2010

De recherches et d'autres...


Je viens d'assister, dans le cadre des Midis-causerie du CÉLAT (Centre interuniversitaire des Études sur les Lettres, les Arts et les Traditions), à l'Université Laval, à une communication de Jean-Paul Quéinnec portant d'une part sur la toute nouvelle chaire en théâtre (Pour une nouvelle dramaturgie sonore en théâtre) dont il est le maître d'oeuvre et, d'autres parts, sur sa recherche-création qu'est le vaste chantier Dragage.

L'hypothèse de départ... enfin, la source de cette recherche-création pourrait venir de cette assertion (malheureusement, je ne peux retrouver la source de cette citation): si la présence du son au théâtre a évolué, elle tient encore à une valorisation de l'action dramatique. Voilà contre quoi, si on peut dire, Quéinnec et son équipe s'attaque pour développer une véritable écriture sonore pour que celle-ci ouvre les perceptions des spectateurs, ouvre le sens.

Son théâtre performatif (ou de dispositif) se compose essentiellement de deux éléments (définis à partir d'un article de Josette Féral), soit de l'évènementialité et de la mise en échec de la représentation.

C'est donc à partir d'extraits vidéos et de photographies pris essentiellement à partir du laboratoire présenté la semaine dernière à la Pulperie que ce sont développés ses arguments.

Une recherche qui pose beaucoup de questions.

To be or not to be

J'ai reçu, hier, des mains de ma directrice de thèse, un ouvrage paru à la suite colloque Figures du monologue théâtral tenu en 2005 et qui, sous ce même titre, renferme une série d'articles sur le sujet de divers praticiens/théoriciens... notamment les Caroline Garand, Robert Gurik, Dominique Lafon, Irène Roy et Larry Tremblay.

En prélude à cette lecture, voici, dans sa langue d'origine, l'un des monologues théâtraux les plus célèbres dans la dramaturgie universelle... Il vient du Hamlet de Will Shakespeare, à la scène 1 de l'acte 3:

To be, or not to be: that is the question:
Whether 'tis nobler in the mind to suffer
The slings and arrows of outrageous fortune,
Or to take arms against a sea of troubles,
And by opposing end them? To die: to sleep;
No more; and by a sleep to say we end
The heart-ache and the thousand natural shocks
That flesh is heir to, 'tis a consummation
Devoutly to be wish'd. To die, to sleep;
To sleep: perchance to dream: ay, there's the rub;
For in that sleep of death what dreams may come
When we have shuffled off this mortal coil,
Must give us pause: there's the respect
That makes calamity of so long life;
For who would bear the whips and scorns of time,
The oppressor's wrong, the proud man's contumely,
The pangs of despised love, the law's delay,
The insolence of office and the spurns
That patient merit of the unworthy takes,
When he himself might his quietus make
With a bare bodkin? who would fardels bear,
To grunt and sweat under a weary life,
But that the dread of something after death,
The undiscover'd country from whose bourn
No traveller returns, puzzles the will
And makes us rather bear those ills we have
Than fly to others that we know not of?
Thus conscience does make cowards of us all;
And thus the native hue of resolution
Is sicklied o'er with the pale cast of thought,
And enterprises of great pith and moment
With this regard their currents turn awry,
And lose the name of action. - Soft you now!
The fair Ophelia! Nymph, in thy orisons
Be all my sins remember'd.

Pour bien saisir la musicalité de ces vers, voici un petit vidéo datant de 1964 et mettant en vedette, dans ce rôle archi-connu, Richard Burton:




mardi 21 septembre 2010

La Rubrique recherche!

Le Théâtre La Rubrique offre une job à qui veut la prendre!

Responsable des communications-marketing
et du développement des publics

Principales tâches

Sous l’autorité de la direction générale,
* Élaborer des stratégies de communications et de marketing;
* Planifier et concevoir les campagnes publicitaires des différents spectacles inscrits à la programmation (dépliants, publicité télé et radio, placement média).
* Élaborer, rédiger et superviser la production des différents outils promotionnels (programmes, affiches, communiqués de presse…).
* Planifier et effectuer les relations de presse ;
* Participer à la campagne de levée de fonds annuelle et rechercher des opportunités de financement privé;
* Accompagner la responsable des animations scolaires dans l’élaboration d’activités de développement des différents publics rejoints par l’organisme.
* Participer à la rédaction des demandes de subvention.
* Négocier les ententes de partenariat et assurer le respect des aspects promotionnels prévus avec les différents partenaires.
* Assurer le suivi des contacts avec les milieux de l’éducation.
* Maintenir des relations avec divers organismes culturels et communautaires du milieu et s’assurer que les informations circulent à l’interne.
* Toute autre tâche reliée aux communications et au développement des publics.
* L’employé (e) s’engage à contribuer, dans la mesure du possible, au succès de l’ensemble des activités du Théâtre La Rubrique.

Pour plus d'informations, mieux vaut communiquer avec Lyne L'Italien, au 418.542.1129

De nuances...

De passage à Québec pour quelques jours, afin de remettre un peu de l'ordre dans mes études et ma recherche...

Des discussions sont à prévoir avec ma directrice de thèse, principalement sur un sujet (ou deux!): la performance versus la performativité.

D'où mes lectures intensives de Schechner...

Où se situe l'une (performance)? Où se situe l'autre?

Ces questions relèvent des commentaires venus de Robert Faguy et reçus suite au dépôt de mon sujet de thèse en mai dernier. Sujet qui se titre de la sorte: le néo-maniérisme meyerholdien - redéfinition d'un vision des écritures scéniques actuelles dans une réactualisation des écrits et théories de Meyerhold.

lundi 20 septembre 2010

Et vlan!


Le théâtre
est un géant
qui blesse à mort
tout ce qu'il frappe.

Beaumarchais

dimanche 19 septembre 2010

Encore des ManiganSes... 9

Doctor Frankenstein du Théâtre Taptoe (Belgique)

D'après le best-seller de Mary Shelley, voici l'histoire profondément pessimiste d'un être répudié par son créateur. Le jeune et talentueux docteur Viktor Frankenstein parvient à insuffler la vie à la matière inerte et donne naissance à un être surhumain, mais hideux. Dès que le monstre prend vie, le docteur abandonne son œuvre, horrifié. Livrée à elle-même, la créature apprend seule à survivre, exclue de toutes formes d'affection et d'amour.

Ce résumé présenté dans le programme suffit à lui seul à attirer le spectateur vers le lieu de la représentation, l'église Saint-Georges, à Jonquière.

Rapidement, toutefois, devant l'inconfort de l'endroit, la mauvaise vision, l'écho qui absorbe le son, ce spectacle aux relents contemplatifs devient vite somnifère. L'histoire, difficile à suivre, ne supporte pas tant de détours vers les techniques mixtes que forment la projection, la musique, le son. Que se passe-t-il sur scène? On ressent plus qu'on comprend... si l'on demeure attentif.

Un spectacle qui aurait eu tout intérêt à prendre place dans un lieu plus intime...

samedi 18 septembre 2010

Encore des ManiganSes... 8


Cabaret Gainsbourg du Théâtre Pupulus Mordicus (Québec)... et voici leur site internet: www.pupulusmordicus.qc.ca.

Cette compagnie qui nous a donné, dernièrement (enfin, il y a peut-être un an ou deux) un fameux Jacques et son maître d'après Kundera, revient (avec encore une représentation ce soir, à 21h, à la salle Pierrette-Gaudreault) avec un spectacle fascinant: le Cabaret Gainsbourg.

Fumée de cigarette et vapeurs de bourbon nous plongent dans l’atmosphère des années 60,70 et aiguisent nos sens à l’arrivée fantasque de Serge Gainsbourg. Voilà que des marionnettes s’animent et tirent les fils d’un cabaret consacré à cet homme hors norme. Rêve et cauchemar, poésie et quotidien, charme et provocation composent la trame de ses chansons.

Chacune des chansons devient prétexte à créer des tableaux magnifiques, parfois touchants, souvent drôles et toujours poétiques. Une folie qui se déculple sous le plaisir manifeste des interprètes... dont la magnifique Valérie Laroche à la voix chaude et puissante, aux gestes doux et sensuels. Ces interprètes - qui passent du jeu à la musique à la manipulation de marionnettes - font preuve d'une polyvalence épatante, d'une rigueur flamboyante, d'une grande maîtrise de la scène et de bien d'autres choses qui se mériteraient également d'autres qualitatifs.

Des images saisissantes (comme le tableau qui se crée en temps réel ou celui des poissons et des méduses) et des saynètes rigolotes (comme celle des champignons musiciens et la chaude petite fille ou celle de la balade en voiture, les cheveux dans le vent) portées par la musique et les chansons de cet auteurs prolifique et iconoclaste qu'est Gainsbourg...

L'une des forces de ce spectacle est, selon moi, de ne pas jouer sur les grands tubes de celui-ci (par exemple, ses archi-connues chansons interprétées par BB) mais bien de se pencher et de se construire sur une période qui, à moins d'être un fan fini du chanteur à la cigarette, reste toujours un peu dans l'ombre d'une œuvre imposante.

Décidément, un spectacle fort... et bonne chance à ceux qui veulent y aller ce soir et qui n'ont toujours pas de billets!

vendredi 17 septembre 2010

D'autres ManiganSes... 7


Oz - Théâtre enchanté de la compagnie Vox Théâtre (Ontario)

C'est à une illustration pure et simple du Magicien d'OZ de L. Frank Baum que nous convient les deux principaux interprètes Marie-Thé Morin et Pier Rodier. Une adaptation scénique... disons de base, s'adressant à des enfants de 5 ans et plus.

Dès le départ, le contexte est établi: ce sera un spectacle musical sur les pérégrinations de la Dorothée du conte à la recherche d'un moyen de retourner à son Kansas originel après une tornade qui l'a déracinée et transportée dans ce pays imaginaire. Et rapidement, elle prendra la route (et la laissera que peu de temps!!!) pour rejoindre celui qui sait tout, du moins, en apparence, le Magicien d'Oz. Les chansons viendront donc ponctuer (et souvent) cette histoire un peu longuette... Des chansons bien faites et bien rendues. De bien belles voix.

Dans ce contexte, la marionnette devient vite accessoire au profit du jeu... et il faut parfois chercher sa présence. Enfin... Peu de manipulation. Des costumes, oui. Des costumes qui font offices de personnages (quand il ne sont pas porter par l'acolyte de la comédienne). Mais de la manipulation? Peu. Très peu.

La mise en scène (si on enlève le talent des deux comédiens et leur engagement dans ce qu'ils font) est minimaliste si on considère que pendant trois quart d'heure, Dorothée fait mine de marcher, figurant son voyage, dans un espace de deux pieds par deux pieds. Peut-être est-ce une sous-exploitation de l'interprète qui semble capable de beaucoup plus et qui soutien et joue de belle façon ce rôle. Touchante.

Pourtant, encore une fois, ce qui me dérange le plus dans ce spectacle (et dans les spectacles jeunes public en général) est la nécessité d'avoir et d'inculquer une morale positive aux jeunes spectateurs, programme pédagogique oblige. Faut dire que l'histoire originelle est une fable plutôt appuyée sur le principe du «ensemble, tout est possible» et du «il faut dépasser nos premières limites pour vraiment découvrir qui nous sommes». Le cercle est vicieux.

Ce qui semble être, jusqu'ici, une opinion négative n'en est pas réellement une... Car de beaux moments m'ont fait sourire (et même rires), notamment quand surgit la vilaine sorcière... et l'important, je le concède, est que les enfants passent un bon moment, et je crois que, cet après-midi, c'est ce qui est arrivé.

D'autre Maniganses... 6


Beastie Queen présenté par le collectif aïe aïe aïe (France).

Petit théâtre de l'UQAC. Il fait froid. En entrant dans la salle, presque rien, sinon un réfrigérateur rose couché sur une femme qui, au sortir de dessous celui-ci, semble être un archétype de la princesse des contes de fées... mais rapidement, son caractère surgit et son ambition s'affirme: s'évader de ce château, devenir la pire des crapules en écrasant tout sur son passage, revenir prendre la couronne paternelle et régner en despote. La table est mise, c'est le cas de le dire, pour une odyssée méchante, pour rire de l'égoïsme, de la mort, de la violence et de tous les trucs qui énervent sans pouvoir s'en débarrasser.

L'anti-conte de fées

Le jeu de la comédienne (Charlotte Blin) est magnifique de désinvolture et de coquinerie devant le mal et d'une précision terriblement efficace notamment dans les scène de bagarre chorégraphiées à la manière des superhéros... L'humour, cette arme à deux tranchants, y est manipulé allégrement.

Pour l'accompagner sur scène, une multitude de personnages principalement incarnés par de la nourriture et des petits gobelets qui savent produire le rire. Ceux-ci deviennent vite que prétexte à la destruction... et d'un décor minimaliste (composé du frigo mentionné plus haut, de colonnes de son et de nombreuses marques blanches au sol), on passe rapidement à une succession de minuscules décors fantaisistes culinaires qui laissent, au fil de la représentation, un amas de miettes, de liquides et de textures de toute sorte sur le plancher.

Le ton est grinçant et parfois jouissif.

Par contre, le texte, bien que construit avec de multiples ruptures de ton amusantes, souffre malheureusement de longueurs...

Peut-être est-ce dû au fait qu'il n'y a pas ou peu de montée dramatique, qu'il n'y a pas ou peu d'avancement, le principe de détruire les méchants et finalement tout ce qui bouge devenant, à la longue, un peu redondant... Peut-être est-ce dû aussi en partie aux morales servies ponctuellement en cours de représentation qui vient, à la fin, nous faire poser une question un peu lancinant: pourquoi tout ça? Faut dire aussi que le propos se perd parfois un peu dans les gadgets...

Par ailleurs, tout au cours du spectacle, le texte explicite souvent ce qui se passe, ce qui va se passer... comme s'il y avait un manque de confiance: le spectateur comprendra-t-il ce que je fais, ce que je veux faire? Peut-être aurait-il avantage, parfois, à laisser la place à la scène qui se suffit parfois.

N'empêche que cette orgie de nourriture, ce désastre gastronomique, cette haine viscérale et complètement déjantée m'a tout de même plu.

Pour en savoir plus, voici le site web du collectif: www.aieaieaie.fr (le lien renvoie directement sur la page de ce spectacle).

jeudi 16 septembre 2010

D'autres ManiganSes... 5

L'offre est si abondante, pendant le FIAM, qu'il est vraiment difficile de tout voir... à moins que de n'avoir pris congé pour toute la durée de celui-ci! Encore aujourd'hui:

Le spectacle de l'arbre, 9h30, Côté-Cour, 10$

Doctor Frankenstein, 9h30, Église St-George, 12$

À la belle étoile, 13h30, Polyvalente Jonquière, 12$

Beastie Queen, 14h, Petit théâtre de l'UQAC, 22$

Conférence Isabelle Bertola, 17h, Pavillon Nikitoutagan, gratuit

Klug (l'automate), 18h, Parc de la Rivière-au-sable, gratuit

La ménagerie fantastique, 19h, Parc de la Rivière-au-sable, gratuit

All weather ballads, 19h, Côté-Cour, 22$

Punzelle, 19h, Parc de la Rivière-au-sable, gratuit

(seconde représentation) Doctor Frankenstein, 19h, Église St-George, 12$

Un regard animé (courts métrages - programme familial), 19h30, Parc de la Rivière-au-sable, gratuit


Bulles, 19h30, Parc de la Rivière-au-sable, gratuit

(seconde représentation) Beastie Queen, 20h, Petit théâtre de l'UQAC, 22$

Sans titre, 20h30, Côté-Cour, 22$

À fleur de pot, 20h30, Parc de la Rivière-au-sable, gratuit

Êtes-vous né un jour de pluie?, 21h, Parc de la Rivière-au-sable, gratuit

(seconde représentation) Un regard animé (courts métrages - programme adulte), 22h, Parc de la Rivière-au-sable, gratuit

Prêt pas prêt des gaines!, 22h30, Pavillon Nikitoutagan

Et aussi:

Exposition Théâtre Sans Fil - 40 ans sur la route, CNE
Maternité (de Pascal Picard) - Pavillon Nikitoutagan
Les Marionnettes font du lèche-vitrine, Jonquière