dimanche 16 février 2020

Une nouvelle peste!

Au Québec, l'histoire théâtrale de la seconde moitié du XIXe siècle est marquée principalement par les grandes tournées américaines (qui présentent également des troupes britanniques et françaises) qui feront défiler, sur les quelques scènes disponibles (propriétés du capital anglophone), les plus grands noms de l'époque... dont Sarah Bernhardt, Lucien Guitry, Réjane et plusieurs autres. À chaque fois - et mon blogue en témoigne! - la moralité se déchaîne dans les journaux.

Quand en 1885, des promoteurs (canadien-français) s'unissent et font des démarches pour créer une scène (francophone) capable de recevoir les tournées françaises voire d'installer une troupe française à Montréal, le bouchon saute!

Mais heureusement, les bons gardiens de la conscience veillent et mettent en garde la population en danger! Le journal La Vérité y va alors, en ce samedi 11 novembre 1885, d'une belle comparaison empreinte de menaces de châtiments divins:




samedi 15 février 2020

Quand le Progrès du Saguenay (de 1929...) se mêle de morale théâtrale...

Le lundi 5 novembre 1929, le directeur du Progrès du Saguenay (et aussi avocat) Eugène L'Heureux y va d'une critique théâtrale pour un spectacle qui s'est tenu quelques jours auparavant. 

Si la première section publiée ici laisse plutôt indifférent le lecteur d'aujourd'hui (parce qu'il est impossible de savoir de quoi il s'agit exactement), la seconde section prend une tournure beaucoup plus intéressante: L'Heureux questionne fortement la moralité de théâtre et la place que doit prendre son journal. 

En plein le genre de littérature qui me plaît: drapée dans la vertu et la convenance!




mercredi 12 février 2020

Une autre montée de lait épiscopale...

Oh. Il y avait longtemps que je ne m'étais pas donné le plaisir de publier une autre fronde ecclésiastique contre le théâtre! Je remédie à cette longue trêve pour ressortir  des souvenirs (et de la BaNQ) une autre montée de lait épiscopale. Cette fois, elle est tirée de l'édition du 3 décembre 1886 du Journal des Trois-Rivières:


Ainsi, pas de théâtres immoraux... et pas de glissoires publiques! Tiens donc. Mais surtout, quelle belle ingérence dans les affaires de la municipalité. L'homme d'Église qui s'accorde ces droits (divins) devrait être, si je me fie au site web du Diocèse des Trois-Rivières, son second évêque, Monseigneur Louis-François Riché-Laflèche:


Il était, selon Wikipédia, le chef des ultramontains, à l'instar de son collègue, Monseigneur Bourget (l'une des vedettes incontestées de ce blogue!). C'est donc dire qu'il n'avait pas le théâtre en odeur de sainteté...

dimanche 9 février 2020

Quand le théâtre se donne à l'UQAC...

C'est un euphémisme de dire et penser que l'Université du Québec à Chicoutimi a joué un rôle majeur dans la constitution, l'évolution, la consolidation, la professionnalisation de notre milieu théâtral (et culturel dans son ensemble). 

Sans être une école de ''spécialisation'' (comme les Conservatoires, l'École Nationale ou les collèges qui dispensent une formation technique), l'UQAC a permis a de nombreuses cohortes d'artistes (dont plusieurs sont très actifs de nos jours) de réfléchir à la chose théâtrale, de peaufiner des démarches, de faire des recherches formelles. Ceux qui n'y ont jamais mis les pieds sont peu nombreux... 

Le théâtre a fait officiellement son entrée dans le cursus de l'UQAC à la session Hiver 1978. Avant cette date, l'art dramatique n'était pas inexistant. Loin s'en faut. Il était soit desservi par le service socioculturel (animé pendant longtemps par Ghislain Bouchard), soit abordé d'un point de vue littéraire par les Lettres. 

Voici comment, le 20 novembre 1977 (dans le Progrès-Dimanche), Rodrigue Villeneuve, initiateur et titulaire du programme, présente le tout nouveau Certificat de théâtre, quelques semaines avant le premier cours, :


Il est assez intéressant de voir que dès le départ, ce programme se destine à stimuler le milieu théâtral régional qu'on espère voir se profiler à l'horizon, à devenir un catalyseur d'une pratique riche en expériences de toutes sortes. Et le dernier paragraphe qui pose des objectifs à longs termes nous permet, de nos jours, de juger du chemin parcouru... 

En 1989, ce programme en théâtre sera intégré au tout nouveau Baccalauréat interdisciplinaire en art (qui fera école et se démarquera par son approche) pour devenir l'une des six concentrations (théâtre, cinéma, design, sculpture, peinture, histoire de l'art).

C'est là que j'ai fait mon bacc. (1997-2000) et ma maîtrise (2003-2005)... et c'est là que je donne, depuis 2006, des charges de cours (principalement en histoire du théâtre au Québec et en création) en plus de faire quelques supervisions.

samedi 8 février 2020

Le théâtre, héros de notre temps?

Thomas Ostermeier, metteur en scène allemand (né en 1968), a une vision précise du théâtre... du rôle du théâtre dans la société. De l'espace que celui-ci occupe... qu'il devrait occuper. Voici comment, en quelques mots, il exprime la dualité théâtrale d'aujourd'hui, dans Le théâtre et la peur (assemblages d'entrevues, de discours et de de conférences), paru en 2016 chez Actes Sud:


[...] Le théâtre n'a pas mérité d'être le héros de notre temps. Il n'a rien fait pour l'être. Au contraire, le théâtre a tout fait pour cesser d'exister. Il a abandonné sa source vitale et essentielle, que sont les auteurs, et il a abandonné la formation de l'acteur, l'art de l'acteur n'est plus important aujourd'hui. Le théâtre a donc tout fait  pour ne pas être un héros de notre temps. Mais en même temps, la société a tout fait pour que le théâtre devienne le héros de notre temps, parce que c'est le dernier endroit d'une véritable liberté. Tous les autres médias sont entre les mains des grosses boîtes de production, tandis que le théâtre subventionné peut encore être un endroit de rêve et de liberté. Dans notre société, il y a de moins en moins de rencontres véritables entre les individus. [...] Dans un monde dominé par le virtuel, on se retrouve tout d'un coup avec une représentation réelle et virtuelle à la fois. Et c'est ça la beauté du théâtre, dans le monde d'aujourd'hui qui nous confronte sans cesse à des médias bidimensionnels.

C'est, d'une part, un regard sévère (ou rigoureux?) porté sur le théâtre... mais aussi un profond engagement envers ce médium. Et tout l'intérêt d'Ostermeier se retrouve dans ces et ses contrastes: de la haine à l'amour des planches, du retour constant aux classiques aux codes du théâtre contemporain,  de sa position d'artiste à celle du gestionnaire, de sa position établie à une recherche permanente de renouvellement. 

vendredi 7 février 2020

À quoi tient la gloire?

Notre bon Progrès du Saguenay (du 2 août 1906) nous révèle un grand secret théâtral... à savoir: à quoi tient la gloire? Question complexe. Cette gloire tient-elle du talent? De la présence? De l'effort? Des heures et des heures de répétition? Que non! C'est bien plus simple! Elle vient du bon et tonique vin St-Michel! Car tous connaissons les bienfaits de l'alcool sur le jeu, la mémoire et la rigueur! 


La belle époque des réclames! Et des témoignages tous plus sincères les uns que les autres... ancêtres de nos bonnes info-pubs!

Par ailleurs, mes premières recherches - sommaires, j'en conviens - ne m'ont pas permis de trouver beaucoup d'informations sur ce pourtant favori tant sur la scène qu'en dehors, et qui a créé nombre de rôles fameux... Qui est-il? (J'imagine que c'est son portrait qui illustre l'annonce...)

Ce n'est pas trop clair... Il semble qu'il fasse partie de ces acteurs français, nombreux au tournant du XIXième siècle, à tenter leur chance dans ce Nouveau-Monde... du moins, si je me fie aux quelques articles que j'ai trouvé annonçant ses départs pour la France et ses retours... Mais il se peut aussi qu'il soit canadien... Dur à dire.

La Presse du 2 juillet 1902, le fait partir pour l'Europe... retour chez-lui ou non?... dur à dire : 


Puis, ont leur fait des adieux, toujours dans La Presse, quelques années plus tard, le 1er juillet 1905:


Revient-il par la suite? Aucune idée. Les archives se taisent. Tout ce que je sais, c'est qu'entre les deux, les choses ne semblent pas avoir particulièrement bien tourné... puisqu'il y a cette toute petite brève (qui porte bien son nom) parue dans Le Nationaliste du 23 juillet 1905:



jeudi 6 février 2020

Quand une critique passe mal...

Les critiques de théâtre exercent un métier dangereux... car oui, les mécontents sont souvent nombreux: parce que trop floues, trop brèves, trop incomplètes, trop dures, trop vague, trop à côté de la track. Trop. Ou pas assez. 

Mais personne, je l'espère, ne réagira comme cet homme dont il est question dans le Devoir du 14 octobre 1913:


mardi 4 février 2020

Nouvelle acquisition... pour stimuler la réflexion!



Je viens tout juste de recevoir ce numéro spécial de la revue Études théâtrales qui dresse le portrait de l'un des importants metteurs en scène contemporains: Thomas Ostermeier

C'est l'un des praticiens que j'aime beaucoup. D'abord, parce qu'il se réclame principalement de Vsevolod Meyerhold (qui reste mon maître à penser et qui était à la base de mes études universitaires à la maîtrise et au début de mon doctorat abandonné...). Puis parce qu'il se réclame du répertoire, du récit, des personnages... n'en ayant rien à faire du théâtre post-dramatique bien qu'il inscrive ses mises en scènes dans une modernité fort actuelle. Un iconoclaste tant pour le passé que pour le présent. Enfin, parce qu'étant une figure hautement médiatique (il est le directeur de la plus grande maison de théâtre de l'Allemagne, la Schaubühne), nous avons accès à de nombreuses sources - ses conférences, ses entrevues, ses écrits - pour tenter de bien saisir sa façon de penser le théâtre, sa vision de la chose dramatique, etc.

Lire Ostermeier, lire sur lui et son travail est donc une bonne source de questionnement, de réflexions. Le genre de lecture qui permet de développer, d'aiguiser la pensée...

lundi 3 février 2020

Devenir fonctionnaire du théâtre... en 1973!

Au cours des mes pérégrinations à travers les archives de la BaNQ, j'ai trouvé cette offre d'emploi, parue en 1973 dans Le Soleil... il y a donc presque 50 ans:


Il s'agit là, en gros, d'un poste de fonctionnaire rattaché au Ministère des affaires culturelles... avec un salaire oscillant entre 19 et 23 000$. De 1973. Ce qui représenterait, de nos jours, selon un calculateur d'inflation pris sur le net, un salaire d'environ 119 000$. 

Un poste de fonctionnaire, oui. Parce qu'encore aujourd'hui, en 2020, je serais curieux de connaître le nombre d'artistes en théâtre qui réussissent à dépasser ce seuil du 20 000$ par année... 

dimanche 2 février 2020

EMPIRE, la genèse d'un projet

Il y a parfois des projets qui semblent sortis de nulle part. Comme cette création du Théâtre 100 Masques qui prendra l'affiche dans un peu plus d'un mois.

Depuis quelques années, je caresse le projet de travailler sur une production de Phèdre. Oui... la version de Racine. Mais aussi - et surtout pour le projet en question - celle d'Euripide, centrée sur la version du beau-fils: Hyppolite porte-couronne (écrite en -428 avant JC). 

J'ai élaboré, en 2016-2017, à partir de diverses traductions et une bonne part de réécriture, une partition pour deux comédiens: Les morts sacrilèges, qui fait s'entremêler les voix des différents protagonistes (Phèdre, Hyppolite, Thésée, les déesses, Théramène, la servante) en de longs récits. Ce texte est, je crois, intéressant... mais en même temps, il lui manque encore un quelque chose.

J'ai alors cherché de nombreux textes autour de ce mythe... principalement dans les textes antiques.

Et le projet a peu à peu bifurqué. 

En lisant sur tout et rien, je me suis attardé aux grandes figures d'autorité dans l'Antiquité... jusqu'à l'empereur Néron... Fascinant personnage. Une courte phrase me revenait toujours en tête: Brûle mon empire, brûle. Plutôt anodine et en même temps bien rythmée. Puis je me suis mis à écrire un monologue dit par le tyran... plus ou moins convaincant. Je l'ai abandonné... vite entré dans le cul-de-sac historique. Mais de lui, resta l'envie de décrire la déchéance d'un empire (!) jusqu'à sa destruction par le feu. Et pas nécessairement l'empire romain.

Après avoir écrit une première ébauche de quelques pages, je me suis fait un plan. Détaillé. Et c'est comme ça que l'écriture a pris son envol, assez rapidement, à l'été 2018, fortement inspirée par l'actualité mondiale d'alors: catastrophes naturelles, humanitaires, épidémiques, politiques... de quoi décourager, foutre le cafard, l'angoisse et l'anxiété à n'importe qui. Le ton était donné.

En résulte donc un long récit. Une chaîne irréversibles d'engrenages malsains et apocalyptiques. Une suite de fatalités de plus en plus catastrophiques. Une conséquence de choix arbitraires. Une extinction. Puis une autre voix s'est insérée pour faire un contrepoint. Un regard extérieur, supérieur. Insensible. Aveuglé par sa suffisance et son ambition. 

En tout, il y a eu 4 versions en quelques semaines. Chacune apportant son lot de modifications (parfois importantes!), de ratures, de réécritures, de modifications substantielles à la rythmique du texte, au vocabulaire, au style. 

Une première création devait être faite l'an dernier. Mais d'autres projets m'ont contraint à le repousser. Et entretemps, j'ai revu la forme. Le texte est passé de deux voix distinctives (qui imposait une relation trop claire et manichéenne) à trois voix interchangeables, liées et en compétition, avec, comme champ de bataille, une cité et un peuple otage de décrets tous plus insensés les uns que les autres, au profit d'une économie dominatrice et dévastatrice.

De Phèdre, plus rien... mais ce n'est que partie remise.

Voici donc comment est arrivé Empire. Comme une recherche. Comme un défoulement. 



samedi 1 février 2020

Une clémence théâtrale

Le XIXième siècle (particulièrement au Québec... mais aussi en France) comporte tout un ensemble de prédicateurs, de curés, de vicaires, d'évêques et de cardinaux qui se posent en farouches pourfendeurs du théâtre. Ils me fournissent, d'ailleurs, un impressionnant corpus de morceaux littéraires qui rivalisent d'originalité, de menaces et de maux envers quiconque va et fait du théâtre. 

Mais certains ressortent du lot par leur souplesse d'esprit (!) face à la chose dramatique... comme ce petit passage du Cardinal Thomas Gousset (biographie ici), figure de l'ultramontanisme français, qui a inspiré, semble-t-il (selon le fort intéressant L'Église et le Théâtre au Québec, de Rémi Tourangeau et Jean Laflamme publié en 1979 chez Fidès), nombre de nos pasteurs... à commencer par Mgr Ignace Bourget qui, au début de son règne, tolérera la pratique de cet art (selon certaines conditions comme la non-mixité et la moralité du répertoire) sans pour autant lui donner sa bénédiction... mais qui finira par sombrer dans une lutte féroce contre les jeux scéniques!



Donc, Gousset, dans sa Théologie morale à l'usage des curés et des confesseurs, parue en 1844, y va de la sempiternelle logorrhée anti-théâtrale:

Ceux qui composent ou qui représentent des pièces des pièces de théâtre vraiment obscènes, comme certaines comédies ou tragédies qui ne respecte ni la vertu ni la sainteté du mariage, pèchent mortellement.

On ne peut, sous peine de péché mortel, concourir à aucune représentation notablement indécente [...], ni par abonnement ou souscription, ni par applaudissement. Il y aurait aussi péché pour les simples spectateurs qui assisteraient à une représentation notablement obscène, pour le plaisir honteux que cette représentation peut occasionner.

Et là - ô surprise - il nuance (ce qui est plutôt rare dans ce type de prescription):

Mais il n'est pas de même pour ceux qui n'y assistent que par curiosité ou par récréation; ils ne pèchent que véniellement [ouf!], pourvu qu'ils se proposent de résister à tout mouvement charnel qui peut survenir, ou qu'ils n'aient pas lieu de craindre de se laisser à quelque faute grave. 

Mais...

Cependant, il serait difficile d'excuser de péché mortel un jeune homme qui, sans nécessité, voudrait assister au spectacle, dans le cas dont il s'agit; à moins qu'il ne fût d'une conscience très timorée et qu'il ne pût s'autoriser sur sa propre expérience. Encore faudrait-il, dans ce dernier cas, que son exemple ne fût pas une occasion pour d'autres jeunes gens d'assister à des représentations indécentes. 

Pourtant, il persiste et signe: le théâtre n'est peut-être pas si pire... et viennent les exceptions qui pourraient trouver grâce à ses yeux:

Si les choses représentées ne sont pas notablement obscènes, et si la manière de les représenter ne blesse point gravement les moeurs, il n'y a que péché véniel à assister au spectacle sans raison légitime. On excusera même de tout péché ceux qui ont quelques juste cause d'y assister: tel est le cas, par exemple, de la femme mariée qui peut assister au spectacle sans pécher, pour ne pas déplaire à son mari, ou encore du fils ou de la fille, pour obéir à leur père. Mais ceux-mêmes qui sont obligés d'aller au spectacle, comme ceux qui croient pouvoir y aller, doivent se tenir en garde contre le danger. 

Ce  XIXième siècle est fascinant. 

lundi 27 janvier 2020

Question d'horaires...



Il n'y a pas grand chose d'aussi barbant, au théâtre, que faire des horaires de répétitions. Cet exercice qui consiste à se projeter sur une période donnée. À définir le travail à faire. À l'étaler avec cohérence pour s'assurer de passer sur l'ensemble du spectacle (et je suis plutôt du genre chronologique)... idéalement plus d'une fois. À coordonner surtout les agendas de toute l'équipe de comédiens. Et comme chacun à ses propres obligations, un ou des emplois, un ou deux ou trois projets, le casse-tête devient parfois presque insoluble. 

Malgré la logistique de la chose, le plus complexe reste quand même de prévoir l'avancée de la création: combien de temps nécessaire pour telle scène? Combien de temps pour tel acte? Ce petit morceau demandera-t-il une ou deux rencontres? Y aura-t-il assez de répétitions à proprement parler? 

Puis il y a le temps qui passe et qui parfois surprend au détour... 

Il faut - comme c'est le cas pour la production estivale du Théâtre 100 Masques - prévoir des plages de répétitions pour avril, mai et juin. C'est proche. Mais aussi très loin encore! Que d'imprévus peuvent arriver d'ici là! Et comme le calendrier est fait, gelé, es contractuels peuvent alors aménager leur(s) autre(s) projet(s) en conséquence. Que survienne un changement et le plaisir de chambouler l'ordre établi commence! 

Oui. C'est dans ce beau moment des horaires que se ressent l'envie d'avoir une véritable troupe, avec des gens permanents, payés à l'année, disponibles en tout temps.