vendredi 1 août 2008

Mes Mémoires minuscules... 6

Le Théâtre 100 Masques et les débuts comme metteur en scène

Quelque part au milieu de l'an 2000... pendant que mon bacc. s'éternise (pour les cours complémentaires... ).

Le Théâtre de la Castonade (auquel s'est joint Steeve Roy) se saborde alors qu'au Théâtre 100 Masques, deux des trois fondratrices - Maryse Lavoie et Magalie Roy - quittent le navire... premières d'une longue série d'administrateurs qui le feront par la suite. C'est dans ce contexte que Mélanie Potvin et moi joignons cette troupe, elle pour s'occuper des finances et moi comme directeur de production. Première action: enregistrer la compagnie pour lui donner une existence légale.

Voilà donc le point de départ officiel de mon association (chaoteuse) avec cet organisme.

Notre premier projet (en mars 2001, subventionné par le Regroupement Loisirs et Sports dans le cadre de l'événement annuel Expression Culturelle Jeunesse) marque aussi un tournant dans mes activités... car en effet, pour IPSO FACTO [courtepointe désamoureuse], je signe et les textes et ma première vraie mise en scène. Je me suis entouré des comédiens Isabelle Brin, Jean-Luc Girard, Georges-Nicolas Tremblay et de l'éclairagiste Alexandre Nadeau pour travailler à ce spectacle composé de sept petits textes (dialogues et monologues) traitant d'un aspect négatif de l'amour... Le décor est constitué d'un seul praticable noir; les costumes sont noirs et je n'ai que très peu d'éclairages. Curieux autant qu'étrange... Ce spectacle est aussi le premier à se tenir dans la Salle Murdock qui vient à peine d'être inaugurée (dans les faits, si je me souviens bien, il s'agit peut-être du second... le Théâtre de la suggestion présentant quelques jours avant nous leur Bal au nez rouge...).

Au même moment, à l'UQAC, une amie se cherche un projet de fin d'études et je lui propose alors de faire sa mise en scène si elle accepte de travailler sur La Sagouine d'Antonine Maillet. Après avoir placé un monologue entier, Hélène Bergeron, superviseure, trouve le résultat un peu lourd et soumet l'idée de créer un collage... ce qui fut fait. À partir d'un monologue de Maillet traitant de la pauvreté et des classes sociales, nous avons (en fait, j'ai...) intégré plusieurs textes dramatiques ou non: Les belles-soeurs (choeur du ménage) de Tremblay, La cantatrice chauve de Ionesco, Le misanthrope de Molière, une brochure des Messagères de Notre Dame, un court texte de ma plume, une publicité de la peinture SICO, etc. Les décors - un simple bout de tapis en jute, une chaise et un sceau - fabriqués par Daniel Pelletier, servent énormément beaucoup... Le titre de ce solo (le premier d'une petite série) est Qui déjà?.

Affiche du film de Hitchcock, 1952

De retour au Théâtre 100 Masques... Nous choisissons de présenter, après plusieurs années d'absence, du théâtre d'été à Chicoutimi (nous avions préalablement fait une demande de subvention au Fonds jeunesse Québec au printemps...): une adaptation théâtrale (dont je signerais le texte) du film d'Alfred Hitchcock, Mais qui a tué Harry?. Sous la direction de Sophie Larouche, une belle équipe (entres autres financée par Emploi-Québec et le projet Jeunes Volontaires) se lance dans le projet... sans se soucier des éventuels problèmes financiers... car la réponse (positive... ouf!) de la demande effectuée nous parvient à quelques jours (2 ou 3 maximum...) de la première: nous recevons ou bien 15 000$ ou bien 25 000$ ou bien 35 000$... je ne me souviens plus. Les représentations ont lieu toujours à la Salle Murdock... dans des décors (une immense façade de maison bleue et une forêt en foin allergène!) imaginés par Cathrine Sasseville.

Enfin, cette année-là, les Têtes Heureuses proposait leur seconde année des Cartes Blanches... et c'est ainsi qu'en octobre, j'ai présenté, dans la Galerie l'Oeuvre de l'Autre, un spectacle écrit (par moi...) en vers irréguliers, Les Pleureuses. Les trois comédiennes - Sophie Larouche, Annick Pedneault et Mélanie Potvin - se tenaient pendant une heure debout, chacune dans une immense cage de verre (faite en plastique!), dans chaque coin de l'espace. Les spectateurs étaient invités à se promener entre les cages pendant tout le spectacle.

Ailleurs, La Rubrique présentait Le Cabaret des nuits blanches et Celle-là de Daniel Danis; Les Têtes Heureuses fêtaient leur XXième anniversaire de fondation en présentant L'Éventail de Lady Windermiere d'Oscar Wilde (suivi du cabaret La séduction des anges) et le C.R.I. donnait son (peut-être me trompe-je...) Catatonie I...

2 commentaires:

  1. C'est vraiment très passionnant ton histoire mais ça manque un peu de romance!

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  2. la romance impliquerait les vies personnelles de d'autres personnes... ce qui ne serait pas éthique de ma part de les coucher sur papier... fût-il virtuel! lol

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