À mon avis, les trois plus grands textes de théâtre québécois sont, dans l'ordre (bien entendu, c'est un palmarès spontané...):
LES BELLES-SOEURS de Michel Tremblay
LES FELUETTES de Michel-Marc Bouchard
À TOI POUR TOUJOURS TA MARIE-LOU de Michel Tremblay (encore).
LES FELUETTES de Michel-Marc Bouchard
À TOI POUR TOUJOURS TA MARIE-LOU de Michel Tremblay (encore).
Le plus étonnant, dans cette liste, c'est que je ne me suis jamais considéré comme étant un grand fan de Tremblay (mais je lui ai toujours reconnu une grande importance... ceci étant dit...). Je pense à ça en écoutant Belles-Soeurs, le musical recréé par Daniel Bélanger et René-Richard Cyr... Surprenant.
D'autres opinions?
au retour des oies blanches de Marcel Dubé?
RépondreSupprimerPour moi, Dubé (tout important soit-il pour la dramaturgie québécoise)n'a pas atteint cette sublime perfection des oeuvres de Tremblay et de celle de Bouchard (même ces auteurs n'ont pas su, à mon avis, l'atteindre). La preuve est que ses pièces ne résistent malheureusement pas au temps... contrairement aux trois nommées.
RépondreSupprimerMais bon. Il est évident que ce choix est fichtrement subjectif! :)
Pour ma part, DragonFly of Chicoutimi de Larry Tremblay...
RépondreSupprimerAh oui, le Dragonfly... effectivement. Un texte fort.
RépondreSupprimerPas facile quand on est une spectatrice de théâtre (plutôt qu'une lectrice de textes), de dissocier la représentation du texte. Ce positionnement écarte d'emblée Lepage, par exemple...
RépondreSupprimerBien sûr il y a au moins un Tremblay dans mon palmarès à moi aussi, sans doute les belles-Soeurs pour l'impact de la pièce, sa persistance, son rayonnement, mais j'avoue que "Albertine en cinq temps" et "Le vrai monde" m'avaient fait plus d'effet sur scène.
D'accord aussi pour les Feluettes. Et le Dragonfly, de Larry Tremblay.
Sur Dubé, je te trouve un peu sévère: voyons s'il ne sera pas "redécouvert" dans une ou deux décennies, comme ça se voit parfois. Et il me semble aussi que Ti-Coq de Gélinas mériterait une place quelque part.
Denise
Tit-Coq a une place à part d'emblée... étant considéré comme étant l'une des premières véritables pierres d'assise du théâtre professionnel québécois. Mais pour moi, encore une fois, ce n'est pas un grand texte... un bon texte, oui.
RépondreSupprimerPour Dubé, espérons la redécouverte! :)
Je serais assez partant également pour faire monter au palmarès «Albertine en cinq temps» du toujours même Tremblay.
RépondreSupprimerJe propose un palmarès un brin plus contemporain. Bien que je reconnaisse le génie et l'influence de Michel Tremblay et Michel-Marc Bouchard. En troisième position: Félicité, d'Olivier Choinière (résistera-t-elle au temps? Je crois que oui, à cause de l'intellifgence de sa construction et des multiples possibilités de la réinterpréter)
RépondreSupprimerEn deuxième position: Incendies, de Wajdi Mouawad. Et en tête de liste: The Dragonfly of Chicoutimi de Larry Tremblay (tout à fait incontournable en effet)