Pierre-Michel Tremblay (photo: Rolline Laporte)
À travers tous les dossiers qui m'occuperont cette année, je suis présentement plongé, depuis quelques semaines, dans la pièce Au champ de Mars, de Pierre-Michel Tremblay que je mettrai en scène à l'hiver pour le compte du Théâtre Mic Mac, à Roberval.
Ce sera ma seconde incursion dans l'oeuvre de cet auteur... après avoir monté, en 2008, Le rire de la mer. D'ailleurs, les deux pièces partagent généralement le même ton, le même esprit.
J'en suis donc à ma ixième lecture, pour décortiquer le propos et pour trouver un moyen de l'aborder scéniquement. C'est, d'une certaine façon, une pièce stoboscopique. La structure de ce texte - composé de brefs fragments qui se télescopent - posera sans doute d'innombrables défis, tant pour la compréhension de l'histoire que pour la continuité sur la scène. Il faut qu'à partir de cette analyse en profondeur je sois capable d'en dresser les grandes lignes dramaturgiques et le cadre esthétique.
Le cheminement se fait. Et c'est là une partie du travail de metteur en scène - seul avec la pièce entre les mains et les possibilités dans la tête - que j'aime particulièrement...
Bientôt - très bientôt! - il me faudra faire les choix définitifs quand viendra le moment des auditions et des premières rencontres avec les différents concepteurs.
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