lundi 7 janvier 2013

Un festival en faillite...

La nouvelle tombe, sur le site de Radio-Canada (): le Festival international des arts de la marionnette à Saguenay est officiellement en faillite... avec une dette de 600 000$...

Sortie à quelques jours de Noël, cette histoire de déroute du FIAM a causé bien des remous. 

Si la situation réelle du festival s'éclaircit un peu plus, les questionnements se font nombreux. Quel dommage... Comment a-t-il été possible d'en arriver là?

À travers les récriminations qui fusent (ou fuseront) envers les administrateurs, la direction, la Ville, les subventionneurs, y a-t-il encore quelque chose à faire? 

dimanche 6 janvier 2013

«Orphée aux enfers»... [Carnet de mise en scène]


Je reprends, dans quelques heures, la mise en scène du choeur d'Orphée aux enfers... travail amorcé - dans le plaisir! - avant les Fêtes.

Je reprends là où nous avons laissé le chantier. 

Dans les faits, nous avons passé à travers l'ensemble des morceaux où ce choeur - dynamique, fébrile, exalté - apparaît. Une première ébauche de mise en place à été effectuée. Une ébauche somme toute complexe, et généralement bien installée.

Ce matin, donc, reprise. Révision. Consolidation.

Il me reste, avec aujourd'hui, deux jours (avec dimanche prochain) de répétition avec ces presque trente chanteurs. Deux jours pour nettoyer ces chorégraphies, revenir à l'essentiel, à l'efficacité. Deux jours avant que n'arrivent les solistes et que mon attention se concentre ailleurs.

Cette création comporte deux avantages, dans le travail actuel.

Le premier consiste dans le fait de travailler sur une petite scène - l'espace scénique étant condensée en un carré de 20 pieds par 20 pieds - qui prend facilement place dans le lieu de répétition... Les proportions sont donc fidèles à ce qu'elles seront une fois entrés dans l'Auditorium-Dufour... Je veux dire le Théâtre Banque Nationale. 

L'autre avantage, c'est de pouvoir déjà utiliser tout le matériel scénique (décors et accessoires) nécessaires aux jeux de scène.



samedi 5 janvier 2013

«Les cellulaires sonnent encore dans les salles»


Ce matin, je retranscris ici (en grande partie), un article de Victoria Ahearn, de la Presse Canadienne à Toronto, paru sur le site de LaPresse.ca le 31 décembre dernier et hier, dans l'édition papier du même journal. Il y est question d'une plaie technologique, le cellulaire, et de ses innombrables incursions dans les salles de spectacle, au grand dam de tous les artistes... et des autres spectateurs!

Les cellulaires sonnent encore dans les salles

Il est devenu courant que les spectateurs d'une pièce de théâtre ou d'une autre production culturelle se fassent rappeler, avant le lever du rideau, d'éteindre leur téléphone cellulaire. Certaines productions vont même jusqu'à monter de petits sketches, ou à diffuser un message personnalisé avec les acteurs de la pièce.

Mais tous ces efforts n'offrent pas le résultat escompté, affirment plusieurs acteurs, qui ont bien peu d'espoir de voir une amélioration de la situation au cours de la prochaine année.

Une partie du problème provient de la perception selon laquelle il existe un «mur invisible», grâce auquel les acteurs ne pourraient entendre ou voir ce que fait le public, estime Annie Potts, qui a entre autres joué dans Le Dieu du carnage à Broadway, en 2009. «Ce qui est totalement faux, souligne-t-elle. Nous sommes très sensibles à la respiration même d'une salle, et si une sonnerie retentit, je me sens comme si l'on m'avait électrocutée - littéralement.»

Liev Schreiber, qui a joué dans de nombreuses pièces, a même entendu des spectateurs répondre au téléphone pendant la représentation. «Vous allez entendre une conversation complète, ce qui me renverse.»

Le phénomène ne gêne pas seulement les acteurs sur scène. «Cela déchire le voile que vous tentez de créer», explique Robert Harling, qui a écrit la pièce Steel Magnolias. «En tant qu'auteur, je préférerais que le public entende mes mots plutôt qu'une sonnerie de téléphone.»

Mais comment mettre fin à ce phénomène agaçant?

Certains spectateurs, comme les médecins, ont peut-être besoin de leur téléphone en cas d'urgence. Bloquer les signaux ou imposer une interdiction est peut-être ainsi «un peu dangereux», admet David Mirvish, fondateur de Mirvish Productions, la plus importante compagnie de production théâtrale commerciale du pays. «Il y a parfois une raison pour laquelle une personne porte un téléavertisseur ou un autre appareil à sa ceinture, et cela n'a pas à déranger le public - cela peut vibrer.»

Certains artistes ont décidé de signaler leur erreur au public lorsque des téléphones sonnent. C'est d'ailleurs le cas du chef de l'Orchestre philarmonique de New York, Alan Gilbert, qui a interrompu le concert pour demander à un spectateur d'éteindre son appareil qui n'arrêtait pas de sonner.

Le grand acteur canadien Christopher Plummer a sa technique: «Si vous êtes seul sur scène - pour ne pas embarrasser vos partenaires -, vous dites simplement, si un téléphone sonne: «''Je vais répondre''. Les autres spectateurs applaudissent, parce qu'ils détestent ça eux aussi quand un téléphone sonne.»

Des concessions?

Et ce ne sont pas seulement les sonneries qui dérangent, mais également les écrans lumineux des téléphones intelligents.

Malgré tout, certaines salles ont décidé de tendre la main aux téléphones intelligents, bien que de façon limitée, et en tâchant de ne pas perturber le déroulement du spectacle, dans le but de séduire un public plus jeune et entiché des médias sociaux.

Le Public Theater de New York et l'Orchestre symphonique de Cincinnati font partie des institutions culturelles qui réservent des sièges aux gens désirant gazouiller sur le réseau social Twitter pendant les spectacles. Le second a d'ailleurs fait appel à des musicologues pour répondre aux gazouilleurs et fournir du contexte aux gens qui utilisent les réseaux sociaux pendant les concerts.

De son côté, l'Opéra de Palm Beach, en Floride, offre des sièges pour gazouiller pendant la générale des opéras. L'initiative s'est révélée «très populaire», et représente un très bon moyen pour faire participer les jeunes et nouveaux spectateurs, explique Ceci Dadisman, directrice du marketing et des relations publiques de la compagnie.

À Bellevue, dans l'État de Washington, des permis viennent d'être émis pour la construction du Tateuchi Center, une salle de 2000 places équipée d'un accès sans fil dans l'ensemble de l'édifice. L'usage des téléphones cellulaires devrait d'ailleurs être permis sous certaines conditions pendant les spectacles.

Cette mentalité est cependant vivement rejetée par M. Mirvish. «Les sièges pour gazouiller constituent le concept le plus dénué de sens depuis l'invention de la technologie moderne», affirme-t-il. «Le théâtre est une idée permettant de vivre une expérience commune avec des gens rassemblés dans un endroit à un moment précis: entre les artistes et le public, et entre les membres du public. Gazouiller signifie sortir de cet espace et le commenter pendant qu'il se produit. Vous ne participez plus; vous n'êtes même plus un spectateur.»

vendredi 4 janvier 2013

Hic!


Tout ce flot d'alcool 
qui se consomme dans le métier d'acteur:
l'alcool qui se verse dans les loges,
l'alcool qu'on partage au foyer,
pour une première,
pour une centième,
pour une dernière,
pour rien.

C'est là une citation de Denis Podalydès retrouvée dans le bouquin Leur trac au théâtre d'Éliane Arav. Non, elle n'amène rien de bien intellectuel au lecteur... mais comme elle semble dépeindre une réalité incontournable: comme la bière est bonne après une représentation!

Trois temps théâtraux en voyage...

J'aurais pu titré ce billet Relation de voyage et faire la description de ces quelques jours que j'ai passé en Allemagne... mais je préfère garder pour moi la plupart de ces souvenirs et me concentrer plutôt sur trois moments théâtraux (bien que je n'ai vu aucun spectacle... décrochage oblige!) survenus parmi toutes les visites de tous les musées (dont celui sur le cinéma).

Le premier, j'en avais fait mention dans un billet antérieur, a consisté en la découverte de Goethe qui est partout à Francfort, son lieu de naissance. De sa statue, à la Goetheplatz, à sa dite maison où il a écrit Les souffrances du jeune Werther (que j'ai relu) et la première version de son Faust. Sur les traces, donc, d'un auteur emblématique pour ce pays et pour le théâtre!


Par la suite, à Stuttgart (une ville au sud de Francfort), il y a d'abord eu cette visite au Kunstmuseum qui dispose de la plus grande collection d'oeuvres d'Otto Dix et, du coup, il y a eu la découverte de ce peintre. Bon. Ça n'a rien de bien théâtral... et pourtant, dans ces (et ses!) peintures, il y a une telle mise en scène, une telle force esthétique, une telle composition de l'image, du corps et de l'atmosphère (c'est d'ailleurs là que j'ai appris aussi ce qu'était la Nouvelle objectivité) qu'il serait possible d'y trouver une importante source d'inspiration... À titre d'exemple, voici un portrait de la danseuse Anita Berber (que j'ai aussi découvert!), peint au début des années 20:


Je reviendrai assurément (et très bientôt!) à cette source dans une création prochaine!

Finalement, ce même jour, cette fois au Staatsgalerie, l'immense musée d'état, au détour d'une salle (qui sont, par ailleurs, fort nombreuses), je tombe sur un espace dédié à Oskar Schlemmer (natif de cette ville) dont il a été question à de nombreuses reprises sur ce blogue et... ô joie!... sur une partie des dix-huit costumes (ceux de la reprise dans les années 70, à ce que j'ai compris) de son fameux Ballet triadique (dont il est notamment question ).




Il allait de soi que je ne quitterais pas cette salle avant d'avoir fait le groupie et d'avoir ma photo devant ces objets fascinants (dont la première entrée dans ma vie remonte à l'un de mes premiers cours du BIA). 

Voilà. Ça fait le tour de cette partie théâtrale du voyage...

mercredi 2 janvier 2013

Dans la théâtrale boule de cristal: la saison hiver et printemps 2013



Après les rétrospectives, les bilans de toutes sortes et les traditionnels voeux de circonstance, ça va de soit qu'il faut aussi jeter un oeil sur ce qui s'en vient en matière de théâtre... et mettre un peu à jour les agendas! Je le fais de façon tout à fait personnel... sans avoir fait de grandes recherches exhaustives auprès de gens et des compagnies concernées. Alors si j'oublie des trucs, il est possible de les ajouter dans les commentaires...

Au chapitre des productions...

La Rubrique lancera le bal à compter du 30 janvier (jusqu'au 16 février) avec leur toute nouvelle production, La Liberté, un texte de Martin Bellemare mis en scène par Christian Fortin. Dans un pays libre, l’état oriente ses efforts pour faciliter les aspirations et combler les besoins de ses citoyens. Pour ce faire, les gouvernements mettent en place des structures, de plus en plus de structures, pour encadrer les libertés individuelles. Est-ce que ces mesures allègent l’existence ou au contraire sont-elles contraignantes? Un père et son fils, embauchés au sein d’un service gouvernemental novateur, seront confrontés à ces questions. Lorsqu’un de leurs proches se présentera au bureau pour faire valoir son droit à l’ultime liberté, ils devront reconsidérer la nature de leur service, voire même sa moralité! (Pour d'autres informations, voir le site de La Rubrique.)

La Société d'art lyrique du Royaume prendra le relais, les 7, 8 et 9 février (trois soirs seulement!), avec leur version 2013 de l'opérette Orphée aux enfers de Jacques Offenbach, mise en scène par... moi-même. (Pour d'autres informations, voir le site de la SALR ou les billets de ce blogue sur le sujet.)

Par la suite, autour de ces dates, ce sera le festival des finissants en art de l'UQAC... et immanquablement, la présentation des projets de fin de bac en théâtre... Je crois savoir que, cette année, il y en aura peu...

Le Théâtre Mic Mac, de Roberval, ne sera pas en reste et présentera, du 21 mars au 20 avril, la pièce Adieu Beauté, la comédie des horreurs de François Archambault dans une mise en scène de Christian Ouellet. Deux terroristes fondent le FILPED (Front International de Libération des Personnes Esthétiquement Défavorisées) afin de dénoncer le règne de plus en plus oppressant de la Beauté. Leur première action : kidnapper la gagnante du concours Miss Laval et lui faire souffrir toutes sortes d'atrocités!
Certains se rappelleront sûrement de cette comédie noire sur les apparences qui a fait l'objet d'une production en projet de fin de bacc, en 2005 ou 2006, dans une mise en scène d'Émilie Gilbert-Gagnon.
(Pour d'autres informations sur les projets du Mic Mac - dont une lecture publique de Au champ de mars le 17 janvier - voir leur site web.)

Puis viendra la production des étudiants en théâtre de l'UQAC... pilotée par la scénographe française, Gilonne Brun.

Ce printemps, également, il y aura la présentation de Avoir 15 ans, un théâtre documentaire créé et co-produit par le Collectif les Poulpes et le Théâtre C.R.I. Je n'ai pas trouvé beaucoup d'informations sur le sujet (je parle de dates et d'heures), mais j'ai trouvé, par contre, un blogue qui retrace toutes les étapes de créations de ce projet. (Ici.)

Pour ma part, je présenterai (les détails de la diffusion viendront plus tard mais je sais que ce sera en milieu de printemps) mon dernier texte (dans ma propre mise en scène), Trou noir, un monologue pour un minimalisme théâtral qui sera porté, sur les planches, par Elaine Juteau. (Pour un peu plus d'informations, bien qu'elles soient fort parcellaires, il est possible de consulter les billets suivants.)

C'est là tout ce que j'ai trouvé pour les productions... Y aura-t-il quelque chose du côté du Théâtre 100 Masques, du Théâtre du Faux Coffre, du Théâtre À Bout Portant, des Amis de Chiffon, de de la Tortue Noire ou de la Chaire pour une dramaturgie sonore? Je l'ignore. Faudra rester vigilant... parce qu'habituellement, plusieurs représentations de projets déjà présentés se rajoutent un peu partout sur le territoire. Dans la colonne à gauche de ce blogue, il y a une section, Les théâtres au SLSJ, où se retrouvent tous les sites webs des compagnies.

Chose certaine, d'autres productions s'ajouteront à ces rendez-vous, notamment par tout le travail de diffusion de La Rubrique (dont on peut voir le calendrier complet ici)... de même que de celui des diffuseurs multidisciplinaires comme Diffusion Saguenay (ici) ou de Ville d'Alma (ici).

Les autres projets...

Si le Théâtre 100 Masques n'établit pas officiellement de production à son horaire, il en va tout autrement de ses projets de formation. Il y a, bien sûr, la reprise de ces ateliers pour tous les publics (type d'ateliers que donne également la Rubrique). Mais il y a aussi la reprise de sa nouvelle série d'ateliers, L'Heure du Théâtre... pour cinq nouvelles rencontres, entre janvier et mars, autour de cinq textes, cinq périodes de l'histoire...

Il y aura aussi sûrement quelques rencontres du groupe de compétence en théâtre (menée par le CRC), pour faire le suivi des différents comités... et, qui sait, peut-être un troisième Forum sur le théâtre au SLSJ dont le sujet, cette année, resterait encore à définir.

Voilà. C'est pas mal tout ce que j'ai pour ce qui s'en vient...

mardi 1 janvier 2013

Pour nos scènes et pour le milieu en 2012!


Quelques souhaits pour le milieu théâtral d'ici...

Pour le milieu en général... tout plein de projets stimulants! Que chacun y trouve son compte et son intérêt! Et que tous s'unissent pour une meilleure action concertée!

Pour les compagnies de théâtre en particulier... des choix audacieux... des subventions et/ou du financement à la hauteur de vos attentes pour des projets faits dans un cadre serein et sans trop de compromis... et des salles pleines à craquer!
  • Pour la Rubrique... une grande réussite avec la production qui s'en vient!
  • Pour les Amis de Chiffon... une création nouvelle dans la joie et l'imagination!
  • Pour les Têtes Heureuses... une année qui pourra marquer un nouveau départ!
  • Pour le CRI... une quinzième année tout aussi stimulante que celles venues avant!
  • Pour le 100 Masques... un nouvel élan pour soutenir son développement!
  • Pour le Faux Coffre... quelques nouvelles représentations qui consolideront leur succès populaire!
  • Pour le Théâtre À Bout Portant... la poursuite de son chemin dans la même rigueur et la même tenacité!
  • Pour la Tortue Noire... d'autres voyages nombreux et une visibilité qu'elle mérite!
  • Pour le Mic Mac... du plaisir et du bonheur sur les planches!
  • Pour le Collectif Les Poulpes... de l'ingéniosité et du dynamisme!
  • Pour la CRC pour une dramaturgie sonore... nombre de questions et de réponses qui la mènera encore plus loin!
Pour tous les créateurs (auteurs, metteurs en scène, acteurs, concepteurs)... du plaisir et de l'inspiration! Et des cachets à la mesure de votre talent!

Pour les subventionneurs... la découverte d'un arbre où pousse l'argent... ou, à tout le moins, des enveloppes budgétaires augmentées!

Pour les spectateurs... l'envie d'aller et de goûter les joies du théâtre (et aussi, parfois, la compréhension que le théâtre, ce n'est pas le cinéma)! 

Pour les étudiants (notamment ceux de l'UQAC)... la même chose... conjuguée avec un intérêt marqué à s'intrégrer!

Pour les professeurs... la passion de transmettre le théâtre à vos étudiants!

Pour les journalistes et les chroniqueurs culturels... de l'espace médiatique de plus en plus grande! 

Pour moi même... de plaisir encore et toujours... et la capacité de prendre le temps qu'il faut (une meilleure implication) dans mes études!

Pour tous les gens du milieu théâtre d'ici... pour Benoît, Lyne, Serge L., Stéphane, Josée L., Isabelle, Rodrigue, Hélène B., Geneviève, Éric C., Guylaine, Serge P., Andrée-Anne, Sara B., Sophie, Hélène D., Jeannot, Pierre, Pascal, Martin, Éric L., Patrice, Francine, Gervais, Réjean, Christian R., Sonia, Joan, Stéphane D., Mélanie T., Jean-Sébastien, Benoît B., Charles, Christian O., Dany, Martin G., Sara M., Vicky C., Erika, Anick, Élaine, Mélanie P., Alexandre, Jean-Paul, Valérie T., Valérie E., Patrick, Maude, Jacynthe, Jimmy, Josée G., Véronique, Ursule, Marilyne R., Marilyne T., Émilie GG, Marie-Noëlle, Marc-André, Carolyne et tous les autres qui devraient être nommés ici,

Je souhaite une très bonne 
et très heureuse année 2013
au théâtre, sur la scène 
et dans les coulisses!

lundi 31 décembre 2012

Sur nos scènes (et dans le milieu) en 2012!


Et on poursuit au chapitre du bilan de l'année qui s'achève... avec des remarques qui me sont significatives...

2012, c'est... si on se fie au billet précédent, une année somme toute occupée (sans toutefois être plus ou moins intense que les années antérieures) avec près d'une trentaine de productions locales (incluant les productions universitaires)... sans compter les reprises de même que les spectacles invités...

2012, c'est... un début d'année stimulant alors que me sont accordées deux charges de cours (Dramaturgie et mise en scène et Atelier de production). Malheureusement, le plaisir sera assombri par tous les événements du printemps érable...Un coït interrompu.

2012, c'est... le fameux voyage à Lyon, piloté par les Têtes Heureuses, qui mènera les huit compagnies professionnelles de la région à se donner en spectacle principalement au Théâtre des Asphodèles et au Théâtre des Marronniers. Le but premier de cette expérience a-t-il été atteint? Je ne saurais le dire... Par contre, ce voyage a assurément permis de resserrer des liens entre les artisans du milieu et avec ceux de la ville de la gastronomie!

2012, c'est... la fin de l'édition régionale du Voir pour laquelle j'écrivais, depuis 2010, la plupart des articles touchant au théâtre... Quelques jours plus tard, sous l'impulsion de Joël Martel et Marielle Couture (qui finiront l'année par leur entrée au Progrès du Saguenay), était lancé le site Mauvaises Herbes pour pallier à l'espace laissé vacant.

2012, c'est... l'élection du PQ (et tout ce qui vient avec)... avec, éventuellement, une incidence (espérons-la positive) sur le milieu culturel... Pour le moment, c'est le calme plat.

2012, c'est... l'année (la dernière?) du Festival International des Arts de la Marionnette à Saguenay qui réunit, dans la ville, des dizaines de spectacles venus des quatre coins du monde. Mes coups de coeur (parmi les spectacles que j'ai vu) vont à Nosferatu du Bob Théâtre et Joseph la tache du NTE. C'est aussi, en fin d'année, l'inquiétante annonce de la mise en faillite de l'organisme...

2012, c'est... le lancement du dépliant promotionnel concerté, Le SLSJ, Zone de jeux et de création qui découle d'une décision prise lors du second Forum sur le théâtre tenu en juin.

2012, c'est... théoriquement, l'année de la rénovation de l'Auditorium-Dufour qui verra son nom être remplacé par celui contesté (et contestable!) de Théâtre Banque Nationale.

2012, c'est... je dirais, l'année qui a vu le Collectif Les Poulpes (Anick Martel, Elaine Juteau, Maude Cournoyer, Andrée-Anne Giguere) se consolider et prendre de plus en plus d'espace.

2012, c'est... enfin, une augmentation des effectifs de théâtreux de la région par la naissance de plusieurs petits bébés qui connaîtront assurément la joie d'avoir des parents sur les planches! Félicitations aux Pierre Tremblay, Marie-Noëlle Lapointe, Erika Brisson, Maude Cournoyer, Martin Giguère et leur conjoint(e)... le cas échéant!

Mais 2012, c'est aussi... dans un registre beaucoup plus personnel, ma première véritable incursion sur scène avec la dernière production du CRI, Petites morts et autres contrariétés... Y en aura-t-il d'autres? Je l'ignore... car malgré tout le plaisir que j'ai pu avoir, il serait faux de dire que j'ai eu la piqûre!

Voilà. Si j'oublie un événement digne de mention, il est possible de l'ajouter par le biais des commentaires! La table est maintenant mise pour débuter l'année 2013!


dimanche 30 décembre 2012

Sur nos scènes en 2012


Comme à chaque année (et puisque nous avons survécu à la fin du monde), je profite des derniers jours de décembre  pour dresser le bilan de l'année qui s'achève. Je débute donc par faire la recension (la plus exhaustive possible... à partir des calendriers hebdomadaires publiés sur ce blogue) de toutes les productions régionales (à caractère professionnelles... et j'inclus ici les productions universitaires qui sont, en quelques sortes le prélude à bien des démarches et les productions dites amateures d'envergure) qui ont marqué le paysage théâtral régional en 2012.

Pour marquer d'un simple regard les différentes catégories qui émaillent cette liste, je propose donc cette petite légende: les productions professionnelles et recherches, les productions de loisirs et autres événements, les productions académiques.

Voici donc avec les productions locales (excluant pour le moment les reprises)...:


Une heure avant (Rubrique)
Les Brigands (SALR)
Collection 2012 (UQAC-BIA-Marilyne Bédard)
Les Impromptus scéniques (100 Masques/À Bout Portant)
La formation de l'acteur de Constantin Stanislawski (UQAC-BIA-JF Cantin)
La forêt où nous pleurons (UQAC-BIA-Valérie Essiambre)
Les superhéros ont la queue basse (UQAC-BIA-MC Brassard)
Cinq cons et un bâton (UQAC-BIA-Simon Allard)
La méthode du bonheur (expérience #2) (UQAC-BIA-Julie Tremblay)
Notes sur la mélodie des choses (Têtes Heureuses)
La mi-temps (Têtes Heureuses)
Albertine en cinq temps (Mic Mac)
Une parade avec Gille : L'Oreiller (Faux Coffre)
Morceaux de solitude(s) (UQAC-BIA-Production)
Pendant le Jack Side Jazz Band (Josée Laporte)
La route des milles et une histoires (Jimmy Doucet)
La marmite (100 Masques)
Le divan (Jimmy Doucet)
Oh! Cabaret (collectif)
La Fabuleuse histoire d'un Royaume (Ville Saguenay)
Parents un jour, parents toujours! (Vauvert)
Une parade avec Gille: La flûte (Faux Coffre)
Daïdalos, théâtres d'un labyrinthe (Tortue Noire)
Strict Minimum (A Bout Portant)
Leuleu (UQAC-Maîtrise-Andrée-Anne Giguère)
Petites morts et autres contrariétés (C.R.I.)
Quand grincent les anges dans nos campagnes (100 Masques)


À ces productions locales s'ajoutent les différentes reprises qui ont ponctué le calendrier de même que les sorties et les tournées:
Les lectures de Diogène (Faux Coffre)

Roméo et Juliette de William Shakespeare (Faux Coffre)
Une histoire dont le héros est un chameau (Amis de Chiffon)
L'éclaireur (Amis de Chiffon)
Rage (A Bout Portant)
Il faut qu'une porte soit ouverte ou fermée (100 Masques)
Le déclin des soleils de glace (A Bout Portant)
Kiwi (Tortue Noire)
Le Grand oeuvre  (Tortue Noire)

Offenbach fait du chantage (SALR)
Catatonie (C.R.I.)


Ça donne pas mal le ton de l'année qui prendra fin dans quelques heures. Peut-être ai-je oublié quelques productions en chemin... si c'est le cas, il est possible de les ajouter par le biais des commentaires. Une chose est sûre: ce que j'ai pu en manquer, de ces productions!

lundi 24 décembre 2012

Dans la ville de Goethe...


Ça y est... à l'heure actuelle, je devrais être à Francfort (Allemagne), ville de naissance de Goethe... où il a notamment écrit (il est possible de visiter sa maison) Les souffrances du jeune Werther et la première mouture de son célèbre Faust, un monument du répertoire théâtral universel!

dimanche 23 décembre 2012

Nouvelle acquisition!


En furetant dans une librairie, hier soir, j'ai mis la main sur l'ouvrage Leur trac au théâtre d'Éliane Arav, publié en 2012 chez la maison d'édition Payot... Un type de bouquin parfait pour le temps des vacances de Noël... et qui a le mérite de me donner un peu de jus pour de futurs billets sur ce blogue.

Voici ce qu'en dit la quatrième de couverture: Peur de bafouiller, d'avoir un trou de mémoire ou de ne pas être à la hauteur : parler en public, sur scène ou dans la vie, c'est toujours s'exposer au trac. Tous les acteurs en font secrètement l'expérience avant de monter sur les planches. De Pierre Arditi à Philippe Torreton, en passant par Judith Magre, Anny Duperey, Gisèle Casadesus et Jean-Claude Dreyfus, ou encore Patrick Chesnais, Claire Nadeau et Michel Fau, une centaine d'entre eux se sont confiés à Éliane Arav, livrant sur cette peur très intime une foule d'anecdotes, de rituels personnels, d'erreurs à ne pas commettre et de conseils pour la dépasser. 

Juste pour donner une idée du ton de ce livre de 265 pages, je retranscris ici la table des matière (qu'il faut lire en gardant à l'esprit le fait que tout tourne autour du trac du comédien... mais aussi de celui du chanteur, du metteur en scène et des concepteurs!):
  • Mise en trac
  • Chapitre premier: Répétitions
  • Chapitre 2: Un décor, des lumières et quelques accessoires
  • Chapitre 3: Le costume: chacun son rôle
  • Chapitre 4: Les loges: boudoir ou cellule?
  • Chapitre 5: Maquillage: devenir un autre
  • Chapitre 6: Le jour de la première
  • Chapitre 7: On mange avant ou après?
  • Chapitre 8: Superstitions et interdits
  • Chapitre 9: Besoins naturels et lingerie fine
  • Chapitre 10: Juste avant de lever (les minutes avant le début du spectacle)
  • Chapitre 11: Soudain, la magie, le public
  • Chapitre 12: Les saluts et après
  • Chapitre 13: Et le lendemain, tout recommence
  • Chapitre 14: Sans douleurs ni états d'âme
  • Chapitre 15: En avant la musique, chanter aussi
  • Chapitre 16: La dernière et la tournée
  • Rideau!
  • Le trac sur le divan: trois psys témoignent
Après l'avoir feuilleté (et reconnu tellement de situations... voire des gens bien précis),  il me semble que ce presque recueil donne dans le même ton que le fameux Petit lexique amoureux du théâtre de Philippe Torreton dont il fut quelques fois question sur ce même espace: une connaissance intime de la pratique...  avec un regard ironiquement tendre pour toute sa faune!



samedi 22 décembre 2012

Quand les marionnettes s'emmêlent...


Hier, parmi les nouvelles de fin du monde et de tempêtes, une petite manchette s'est glissée... presque inaperçue. Une bien petite nouvelle (qu'on peut lire ici)... et pourtant, quelle conséquence elle peut avoir! Le Festival des Arts de la Marionnette au Saguenay va mal... va très mal... s'il va encore! Bien peu de personnes ont vu venir cette situation... surtout après le succès de la dernière édition...

Quels sont alors les tenants et aboutissants de cette faillite

Sera-t-il récupérable? Et si oui, comment s'en sortira-t-il? Un sauvetage est-il envisageable? Et avec quelle équipe?

Ou subira-t-il la même médecine que le défunt Théâtre du Saguenay? Devenir un souvenir...

Voilà un événement phare, un important pan du milieu culturel (et théâtral!) de la région qui sombre dangeureusement vers une fin prochaine. Malaise.